Le dimanche est traditionnellement le jour de repos par excellence. Pourtant, certains magasins sont autorisés à ouvrir leurs portes ce jour-là, mais il n’est pas toujours facile de savoir lesquels. Voici quelques clés pour vous orienter dans le labyrinthe des ouvertures dominicales.
Les commerces de détail
Si vous voulez acheter un steak chez le boucher ou une baguette chez le boulanger, ne vous inquiétez pas ! Les commerces de détail alimentaire – boucheries, boulangeries et autres poissonneries– peuvent tous ouvrir avec leurs horaires normaux le dimanche.
Mais les autres commerces de détail ne sont pas aussi flexibles : ils ne peuvent ouvrir que cinq dimanches par an, selon la décision du maire. En règle générale, les commerces choisissent d’ouvrir les dimanches les plus proches des fêtes de fin d’année, en décembre, pour maximiser leur clientèle. Ne vous attendez donc pas à trouver votre mercerie de quartier ouverte un dimanche de juillet !
Les magasins en zones touristiques
Il suffit de se promener sur les Champs-Elysées pour le voir : toutes les boutiques sont ouvertes. C’est parce que "la plus belle avenue du monde" se situe en zone touristique, où les salariés sont tenus de travailler le dimanche. Pas de surprise, donc, si vous trouvez la FNAC des Champs-Elysées ou le Darty du centre-ville de Marseille ouverts un dimanche.
Les établissements d’utilité publique
Vous venez d’arriver en gare de Lille, mais vous n’avez nulle part où dormir ? Pas d’inquiétude, les hôtels sont ouverts 7 jours sur 7 ! Ils font en effet partie de ce que la loi appelle les "établissements dont le fonctionnement ou l'ouverture est rendu nécessaire par les contraintes de la production, de l'activité ou les besoins du public", et ils ne sont pas seuls. Ces établissements qui dérogent à la loi sur le travail dominical incluent :
- les établissements de santé ;
- les hôtels, cafés et restaurants ;
- les établissements récréatifs, comme les parcs d’attraction ou les casinos ;
- d’autres commerces comme les magasins d’ameublement, de bricolage, les fleuristes, les buralistes…
Méfiance toutefois, la loi est changeante et de nombreux organismes militent pour que certains commerces n’aient plus le droit d’ouvrir le dimanche, ou que d’autres obtiennent ce droit. Les magasins de bricolage, par exemple, sont depuis décembre en pleine incertitude : le gouvernement souhaite les autoriser à ouvrir le dimanche, mais le décret les y autorisant, appliqué pour faire patienter jusqu'au vote d’une loi en ce sens, a été invalidé par le Conseil d’État. Un nouveau décret a été transmis aux syndicats – qui sont contre le travail dominical – ce lundi 17 février.
Source : Service-public.fr, L’Express