Le terme GAFA est l’acronyme de Google, Apple, Facebook et Amazon. En 2014, ces entreprises étaient si puissantes qu’elles inquiétaient l’Europe. La France et l’Allemagne avaient même demandé à la Commission européenne d’instaurer des règles spécifiques pour ces firmes américaines.
Les GAFA sont connus pour leurs plateformes et espaces numériques incontournables. En effet, leur domination est telle que plus de 90% des requêtes en ligne passent par Google et 45% des connexions internet mobile par les iPhones d’Apple.
Des entreprises ultra puissantes
En 2014, les GAFA généraient 316 milliards de dollars de chiffre d’affaires et employaient 252 000 personnes. La même année, le Danemark enregistrait un PIB de 330 milliards de dollars pour une population de 2,7 millions d’habitants. En 2015, les GAFA pesaient en bourse 1 675 milliards de dollars contre 1 131 milliards de dollars pour toutes les entreprises françaises cotées au CAC 40.
Une forte croissance
En 2013, le taux de croissance de la Chine s'élevait à 9%, lorsque celui des GAFA atteignait 12%. Concrètement, lorsqu’une de ces entreprises recrute un employé, ses concurrents doivent embaucher entre 3 et 9 nouveaux salariés pour obtenir le même taux de croissance en termes de chiffre d’affaires.
Une volonté de dominer
Les GAFA doivent leur croissance à leurs produits qui ont réussi à s’imposer sur le marché. Leur point commun : dominer le marché à tout prix en misant sur l’expérience utilisateur. Les GAFA n’hésitent pas à investir dans des start-ups prometteuses telles que Beats, Nest, WhatsApp ou Instagram pour compléter leur portefeuille. Ainsi près de 45 milliards de dollars ont été investis entre janvier 2012 et octobre 2014.
Les NATU
Même si les GAFA affichent une bonne santé, certains observateurs prédisent l’avènement de l’ère des NATU (Netflix, Airbnb, Tesla et Uber) dans un avenir proche. Si ces derniers ne sont pas encore aussi puissants que les GAFA, leur rapide progression tend à justifier ce pronostic. En effet, en août 2015, Uber pesait plus de 50 milliards de dollars contre 40 milliards 6 mois auparavant.
Sources : silicon.fr, franceculture.fr, nouvelobs.com