Le cabinet Facts & Figures, spécialisé dans l’assurance, a publié mercredi dernier ses prévisions pour l’année 2016. La hausse devrait être modérée pour l’assurance auto et la multirisque habitation. Une bonne nouvelle pour les assurés.
L’assurance automobile et la multirisque habitation ne devraient connaître qu’une faible hausse des prix en 2016, selon les prévisions du cabinet Facts & Figures. Cette augmentation serait de l’ordre de 0,5 à 1% pour la prime d’assurance auto et de 1 à 2% pour l’habitation.
Des prix stables pour l’assurance auto
Les prévisions établies par le cabinet Facts & Figures et publiées mercredi dernier tablent sur la stagnation des prix des assurances auto. “La MAIF et la Matmut ont déjà annoncé qu’elles n’augmenteraient pas leurs tarifs, et les autres compagnies devraient elles aussi contenir les leurs”, a déclaré Cyrille Chartier-Kastler, le président du cabinet. Selon ce spécialiste, les assureurs ne peuvent augmenter indéfiniment leurs prix, sous peine de voir leurs clients renégocier leur contrat, voire le résilier. Le cabinet prévoit ainsi une faible hausse de 0,5 à 1% de l’assurance auto en 2016. Les professionnels de l’assurance pourraient toutefois revoir les garanties à la baisse pour compenser cette stabilité des prix. Toujours d’après le président fondateur de Facts & Figures, l’arrivée des voitures autonomes d’ici 2025 ou 2030 pourrait transformer le marché de l’assurance auto. “Le marché de l’assurance auto pourrait disparaître” a-t-il déclaré.
Une stagnation des prix pour la multirisque habitation
Les prix de l’assurance habitation n’ont cessé d’augmenter au cours des 10 dernières années, mais devraient se stabiliser en 2016. La hausse attendue serait de 1 à 2% en moyenne. Les assurés de certaines régions ne sont cependant pas à l’abri des extrêmes. Les récentes inondations dans le Sud-Est ont clairement démontré que les risques peuvent être liés aux conditions climatiques, avance Facts & Figures. Ainsi, la prime d’assurance pourrait augmenter de 5% pour les biens situés dans les zones inondables. Il en serait de même pour les appartements au rez-de-chaussée et les habitations exposées au vent.
Sources : 20minutes, boursedescredits