Mardi, Le Figaro a indiqué que 300 000 automobilistes ont été flashés par les radars mobiles en l'espace d'un an. Ainsi, sur la seule ville de Paris, pas moins de 24 000 manquements ont été observés à l'aide du dispositif.
Une seule année de service et c'est déjà l'hécatombe pour les conducteurs : les radars mobiles, prévus pour agir à l'insu des automobilistes, ont flashé pas moins de 300 000 automobilistes depuis leur lancement, courant mars 2013, dont 24 000 à Paris. C'est du moins ce que laissent entendre les chiffres communiqués mardi par Le Figaro.
Bientôt une limitation de 90 à 80 km/h de la vitesse maximale sur le réseau secondaire ?
En pratique, quelque neuf infractions sur dix révélées par ces boîtiers embarqués dans les véhicules banalisés ont concerné des dépassements de vitesse de 10 à 30 km/h au-delà de la vitesse légale, contre près d'une sur dix pour des vitesses extrêmes de 30 à 60 km/h au-dessus. Preuve que le dispositif fonctionne bien, celui-ci a constaté 1 % d'infractions avec des excès de vitesse de plus de 60 km/h au-delà de la réglementation, autrement dit 3 000 infractions, alors que les radars classiques n'en ont enregistré que 0,2 %.
À noter que ces chiffres sont diffusés juste avant la réunion du Conseil national de la sécurité routière à Paris. L'occasion pour l'une de ses commissions de recommander la baisse de la vitesse maximale autorisée (VMA) sur la totalité du réseau secondaire à 80 km/h, autrement dit 10 km/h en dessous de la VMA actuellement en vigueur. D'après les experts de la sécurité routière, une telle mesure pourrait sauver tous les ans 450 vies sur les routes nationales et départementales.
Sources : lefigaro, boursorama