Le réchauffement climatique est au cœur de toutes les actualités. Outre ses effets négatifs au niveau de l'air, des sols et des eaux, ce phénomène influe également sur l'équilibre psychologique. Ce résultat est le fruit d'une récente étude américaine.
Le réchauffement climatique est un problème à prendre très au sérieux. Des chercheurs américains viennent de démontrer que ses effets négatifs concernent également la santé mentale. La prochaine conférence des parties sur le changement climatique devrait prendre en compte ces nouveaux résultats.
Un scénario catastrophe pour 2050
Les écosystèmes s'éteignent, les glaciers fondent, les catastrophes naturelles prennent de l'ampleur et la biodiversité s'affaiblit. Telles sont les conséquences causées par le réchauffement climatique connues jusqu'ici. Toutefois, ces scientifiques du centre médical Bedford Affairs, du MIT Media Lab et du Laureate Institue for Brain Research ont montré que ce phénomène influe également sur la santé mentale. Le problème devient ainsi urgent avec les ressources terrestres qui ne cessent de s'amenuiser, la recrudescence des infections et l'accroissement des inégalités sociales. Pour 2050, l’on peut s’attendre à compter plus de 250 millions réfugiés climatiques. En effet, l'augmentation en intensité et en fréquence des catastrophes naturelles (tempêtes, incendies, inondations, ouragans et tornades) engendre du stress, de la dépression, des traumatismes et des bouleversements émotionnels chez les populations affectées. De plus, la disparition des proches, du lieu de travail, des logements et des points de vente associée à la migration vers d'autres lieux de résidence ne peuvent qu'affecter leur équilibre psychologique. Il faut également souligner que la promiscuité des réfugiés ainsi que leur précarité accroissent la propagation et les transmissions de maladies. La combinaison de toutes ces raisons ne peut qu'affecter le bien-être mental et physique des personnes concernées. Si vous désirez en savoir davantage, voici tout ce qu'il faut retenir de l'effet de serre.
Réagir au plus vite pour les dix prochaines années
Il faut garder en tête que seuls 9 pays sur les 180 qui ont ratifié l'Accord de Paris et ont engagé des actions concrètes pour lutter contre le réchauffement climatique. La plus grande menace de cette hausse des températures provoquée par ce phénomène concerne la pollution. Pour résoudre ce problème, le Dr Jean-François Toussaint, directeur de l'IRMES ou Institut de recherche biomédicale et d'épidémiologie du sport, pense que l'utilisation des 80% des énergies fossiles doit être stoppée. Par ailleurs, la viande est la première responsable du réchauffement climatique. De son côté, le professeur de géographie Yves Richard estime que le rafraîchissement des grandes villes nécessite la plantation de plusieurs arbres. Même si cette solution semble évidente, les végétaux se présentent comme des remparts efficaces contre la chaleur.