D’après une étude publiée par la revue Computers in Human Behavior, le fait de regarder des vidéos de matous au travail aurait du bon. Ainsi, procrastiner de la sorte permettrait à la fois de faire le plein d’énergie et de réduire les émotions négatives. Explications.
Peut-être étiez-vous tout à l’heure en train de vous esclaffer devant une vidéo de chats sur YouTube en lieu et place de l’importante mission dont vous avez la charge. Inutile de retourner au charbon avec empressement, car procrastiner devant ces félins pas comme les autres serait dans une certaine mesure bénéfique. Et pour cause : une étude rendue publique par la revue Computers in Human Behavior affirme que visionner des vidéos de chats aiderait d’une part à se ressourcer, et d’autre part à évacuer les émotions négatives.
Pour arriver à cette conclusion, la chercheuse Jessica Gall Myrick s’est penchée sur ce célèbre phénomène de l’Internet, qui consiste à rire devant un chat attendrissant, moche mais mignon, et le plus souvent étrange. Enseignante à la Media School at Indiana University, elle s’est intéressée au rapport des internautes à cette consommation de vidéos. Or, elle en a conclu que l’humeur de la plupart s’était améliorée grâce à ces dernières. Un bon moyen de chasser le stress, la colère et toutes sortes d’émotions nuisibles.
Quand les lolcats se font thérapeutiques ?
Myrick estime même que les vidéos de chats intègrent une dimension thérapeutique, rapprochant le phénomène aux effets bénéfiques des ronrons de chats précédemment mis en évidence via différentes études. Pour toutes ces raisons, il ne serait ainsi pas tout à fait déconseillé de regarder des vidéos de chats au travail, à condition toutefois de ne pas en abuser. Concrètement, la chercheuse considère que si le piège de la fainéantise n’est pas loin, les bienfaits seraient manifestes en matière de productivité, notamment s’agissant des missions plus complexes.
Les vidéos de chats, un pan de la culture du web devenu incontournable
Dans le détail, les personnes sondées par la chercheuse visionneraient de telles vidéos deux à trois fois par semaine. Une habitude qui concernerait en somme un très grand nombre de personnes. Raison pour laquelle Jessica Gall Myrick invite à ne pas systématiquement prendre à la légère cet usage, qui n’est autre que l’un des plus populaires de l’Internet. Et d’ajouter que d’autres recherches sont nécessaires sur le sujet pour mieux comprendre les effets du web sur les individus.
De là à considérer cette étude comme une excuse pour reporter une tâche à plus tard, il n’y a qu’un pas… qu’il ne faudrait cependant pas franchir trop souvent.
Sources : medicaldaily, cosmopolitan