Le remboursement des lunettes ne pourra prochainement plus dépasser un total de 470 euros pour des verres simples. Une décision souhaitée par le gouvernement dans l’optique de limiter la situation inflationniste qui touche la santé. Ce nouveau système devrait entrer en application au plus tard fin 2017.
Le décret établissant des plafonds et des planchers de remboursement, annoncés depuis des semaines, a finalement débarqué mercredi au Journal officiel. Ces derniers sont ainsi fixés entre 50 euros (minimum) et 470 euros (maximum) dans le cas de lunettes à verres simples. Sachant que le plafond des montures s’élève à 150 euros, la prise en charge des verres simples ne peut dans ce cas pas dépasser 320 euros.
Une garantie applicable par tranche de deux ans
S’agissant des verres complexes, la somme minimale de remboursement est de 200 euros, et de 750 euros au maximum. À noter qu’un remboursement de 850 euros est également possible en cas de verres très complexes. Une garantie s’applique alors sur deux ans pour les adultes et un an pour les enfants – autrement dit, il n’est possible de bénéficier du plafond qu’une fois tous les deux ans. Seule exception : une évolution de la vue.
Afin de profiter d’une fiscalité avantageuse, les complémentaires seront tenues de mettre en œuvre ces nouvelles règles. Ce qui les rendra éligible au label "contrats responsables et solidaires". Le simple fait de permettre une couverture outrepassant ces plafonds leur fera perdre cet allègement.
Plafonnement du prix des consultations à 56 euros
Par ailleurs, l’année 2017 verra l’application des consultations de spécialistes ne pouvant dépasser 56 euros, soit 100 % du tarif Sécu. Rappelons que le prix de base d’une consultation est actuellement de 28 euros. Principe de ce dispositif : pousser les médecins à abaisser leurs prix.
Ce nouveau système pour les nouveaux contrats souscrits à compter du 1er avril 2015. Mais pour les autres, la mise en place s’effectuera de manière diffuse au plus tard le 31 décembre 2017, en fonction des renouvellements.
Sources : lefigaro, leparisien, 20minutes