De nombreux changements sont de rigueur en ce mardi 2 septembre, top départ de la rentrée pour quelque 12 millions d’élèves. Tour d’horizon.
Généralisation des rythmes scolaires
Les rythmes scolaires ont largement fait parler d’eux, depuis leur annonce. D’abord pensés par Vincent Peillon, puis retouchés par Benoît Hamon et enfin supervisés par Najat Vallaud-Belkacem, ces derniers touchent les écoles maternelles comme les cours élémentaires. En pratique, les emplois du temps de celles-ci s’alignent sur une semaine de 24 heures de cours distribués sur neuf demi-journées.
Dimanche 31 août, la nouvelle ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a souligné, s’adressant aux maires contrevenants, que la loi serait mise en œuvre partout sans exception. Mais un certain nombre d’élus sont bien décidés à boycotter la réforme, qu’ils considèrent comme à la fois trop complexe et trop coûteuse, en dépit des amendements.
Une meilleure formation délivrée aux enseignants
Comme l’avait annoncé François Hollande dans sa promesse de campagne, la formation initiale des enseignants a été remise en place, notamment pour axer davantage sur la pédagogie et la technique. Résultat, 16 000 professeurs stagiaires vont cette année continuer leur formation face à une classe de primaire. 50 % d’entre eux, qui ont suivi cette nouvelle formation, travailleront à mi-temps, alors que la seconde moitié, sélectionnée via un concours, débuteront à temps-plein.
Davantage d’enseignants
D’après le syndicat national unitaire des instituteurs professeurs des écoles et Pegc affilié à la FSU (SNUipp-FSU), le système "plus de maîtres que de classes" est de nouveau de mise cette année, grâce à 2 200 maîtres supplémentaires. Objectif : améliorer l’accompagnement en classe, avec deux enseignants plutôt qu’un seul.
À noter que dans l’ensemble, 5 000 postes de plus ont été créés. Toutefois, ces créations de postes ne seraient pas suffisantes pour faire face à l’augmentation du nombre d’élèves. Et pour cause : il faudra compter avec pas moins de 25,8 élèves par classe en maternelle, 22,9 à l’école élémentaire, 24,8 au collège et 29,8 au lycée.
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La flûte à bec, c’est vraiment fini ?
Comme l’a signalé Familles de France, l’instrument détesté des élèves ne figure plus, ou à de très rares exceptions, dans les listes d’achats pour la rentrée. À noter que celle-ci avait été retirée des programmes du collège en 2008, au profit du chant.
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