Actuellement, environ 1 Français sur 2 est inscrit sur Facebook. Ce réseau social compte par ailleurs plus de 33 millions d’utilisateurs dans l’Hexagone. Par conséquent, il est compréhensible de se poser des questions sur le destin de son profil après sa mort. Qu’arrive-t-il au compte après le décès de l’utilisateur ?
Les réseaux sociaux font désormais partie intégrante de la vie des Français. Cependant, du jour au lendemain, une personne peut disparaître. Logiquement, ces différentes plateformes abritent de nombreux comptes de personnes décédées. Tour d’horizon !
Taux de mortalité sur Facebook
Faisant partie des plateformes les plus populaires, Facebook compte plus de 33 millions d’utilisateurs en France. Cette vaste communauté rassemble des personnes de tout âge. En toute logique, la question concernant le décès des propriétaires de compte se pose. Pour pouvoir mesurer l’ampleur du problème, le site advitam.fr a effectué un rapprochement entre la typologie démographique des personnes inscrites sur Facebook et le taux de mortalité pour ces tranches d’âge en France. Ces statistiques sont fournies par l’INSEE et L’INED.
La classification par tranches d’âge des utilisateurs du site est facilement accessible grâce à la fonctionnalité “Facebook ads manager”. Toutefois, l’entreprise américaine ne fournit pas d’informations sur ses utilisateurs mineurs. Ainsi, dans cette étude, les données sur cette tranche de la population ont été obtenues grâce à une agence de communication spécialisée dans les réseaux sociaux. En confrontant des chiffres datant de mai 2016, advitam.fr est parvenu à une estimation moyenne de 1 décès toutes les 5 minutes sur Facebook.
Politique des réseaux sociaux après le décès de l’utilisateur
Contrairement à ce que contiennent généralement les testaments, personne, ou presque, ne pense à donner de consignes concernant son profil en cas de décès. De ce fait, ces plateformes conservent de nombreux comptes d’utilisateurs bien après leur mort. La question de l’accès aux données stockées sur ces sites s’est souvent posée en raison de l’ampleur du phénomène. Toutefois, les implications juridiques à l’international et en France rendent la situation plus que compliquée. De ce fait, l’utilisateur devrait se pencher sur la question de son vivant.
Sur les réseaux sociaux les plus populaires, la personne inscrite a en général la possibilité de faire connaître ses dernières volontés à propos de son compte. Twitter, Instagram et LinkedIn ont prévu un formulaire à cet effet. En revanche, sur Facebook, l’utilisateur peut choisir entre deux solutions. Après sa mort, le compte est soit supprimé de façon définitive, soit transformé en une sorte de mausolée virtuel.