Aujourd'hui, rares sont désormais les personnes à méconnaître les enjeux et principes du développement durable. Si Internet offre une inépuisable bibliothèque sur le sujet, les réseaux sociaux permettent quant à eux d'en dynamiser les contenus et d'en accélérer la propagation.
Que l'on soit préoccupé par l'environnement ou la prospérité économique, que l'on s'intéresse au réchauffement climatique ou à l'acidification des océans, le web est une ressource intarissable sur l'écologie et le développement durable qui ne cesse de s'étoffer. Tant et si bien qu'il est désormais difficile d'échapper au flot incessant d'actualités concernant le développement durable et la responsabilité sociale des entreprises (RSE). Pourtant, ce n'est pas seulement sur la toile que se joue l'avenir du développement durable mais sur les réseaux sociaux, la blogosphère ou encore le microblogging. Twitter peut même dorénavant être considéré comme une sorte de terminaison nerveuse des flux d'information et de communication.
L'action, la participation et l'interaction sont plus visibles sur les réseaux sociaux qu'ailleurs dans le domaine du développement durable. Preuve que ces derniers pourraient bien aider à construire le monde de demain. Débats, échanges, réflexions, l'engagement citoyen est ici bien plus visible et tangible. Ce comportement participatif et collaboratif est ainsi galvanisé par de nombreux acteurs, parmi lesquels des entreprises, des experts, des scientifiques, des sociologues, des philosophes, des responsables politiques, des étudiants ou encore des ONG. Ceux-ci communiquent dans des groupes de discussion répartis aussi bien dans Facebook, Linkedin mais également Viadeo.
Comme le souligne le philosophe Michel Serres, les technologies de l'information et de la communication ont permis de faire émerger de nouveaux modes de pensées. Les citoyens du web synthétisent et digèrent plus facilement les informations que par le passé. Avec le développement des réseaux sociaux, le développement durable prend même un véritable envol.