Mardi 13 février, le Conseil national de la sécurité routière (CNSR) a recommandé la détention d'un éthylotest, y compris pour les cyclomoteurs, sans pour autant appliquer de sanction en cas de non présentation. En outre, le CNSR a préconisé l'évolution de la norme NF relative à l'éthylotest chimique dans l'optique de le rendre plus sûr.
Le président du Conseil national de la sécurité routière (CNSR) Armand Jung a préconisé mardi la détention d'un éthylotest pour les voitures et les deux roues. Au départ, l'obligation de détenir un éthylotest dans chaque véhicule – une mesure d'auto-dépistage – avait été imposée le 1er juillet 2012. Puis une sanction de non-respect avait par la suite été décidée à compter du 1er novembre 2012. Mais elle s'est vue reportée par Manuel Valls une première fois fin 2012 puis une seconde fois sans précision de date, en attendant l'avis du CNSR.
Armand Jung avait alors fait savoir que l'imposition de sanctions ne serait pas possible tant que les éthylotests ne seraient pas plus fiables. Par ailleurs, il avait également souligné à cette date les prix exagérés pratiqués par les fabricants et la difficulté d'approvisionnement. Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière a indiqué qu'elle regrettait que le CNSR ne se soit cette fois-ci pas prononcé sur le fond. À noter que le principe d'un vote en séance plénière n'avait finalement pas été validé par le directeur du CNSR.
Dans un communiqué, le CNSR a aussi annoncé la poursuite de l'installation de panneaux avertisseurs de radars sur les routes. Une façon d'éviter que les automobilistes se sentent "piégés". Ces panneaux d'annonce, peu couteux, devraient normalement venir remplacer les radars pédagogiques placés en amont des radars fixes.
Sources : CNSR, 20minutes, LeMonde