L'éditeur de logiciels de planification d'itinéraires Tom Tom a présenté il y a quelques jours son nouveau classement des villes les plus embouteillées de France. Dans la pire des situations, certains automobilistes passent en moyenne 38 minutes dans bouchons pendant les heures de pointe, et ce au quotidien.
Vous vivez à Marseille, Lyon ou Paris et vous rendez chaque jour au travail en voiture ? Alors il y a dans ce cas de fortes chances pour que vous ayez du temps à perdre en lisant ce papier dans les embouteillages. La quatrième édition du classement Tom Tom des villes hexagonales les plus concernées par les bouchons, réalisée à partir de données relevées en 2013, place en effet Marseille en première position.
D'après Tom Tom, la cité phocéenne obtient ainsi un indice de congestion moyen de 35 %. Autrement dit, il faut comprendre qu'un automobiliste marseillais dont le trajet domicile-bureau est de 30 minutes au moment où le trafic est le plus favorable, perd en moyenne 38 minutes au quotidien s'il réalise ce dernier a/r aux heures de pointe. Reste que le phénomène s'est considérablement amélioré depuis 2012 puisque le temps moyen perdu a reculé de 8 minutes. Toujours selon Tom Tom, les jours les plus défavorables seraient le mardi et le jeudi, le matin comme le soir.
Des ralentissements gênants mais pas catastrophiques
Paris se situe quant à elle tout de suite en seconde position, avec un indice de congestion atteignant également 35 %. À la troisième place, la ville de Lyon, avec un indice de 27 %. Un top 5 qui se termine avec Bordeaux (26 %) et Nice (26 %). Arrivent ensuite Montpellier, Toulouse, Strasbourg, Nantes et Lille. Relatif bon élève du classement des plus grandes villes, Lille ferait tout de même perdre 26 minutes par jour dans les bouchons aux automobilistes lors des heures de pointe.
Reste que la France est loin d'être le pays le plus mal loti : Moscou en Russie obtient ainsi un indice de congestion de 74 % (contre 35 % pour Marseille et Paris), Istanbul en Turquie 62 % et Palerme en Sicile (Italie) 39 %. Pour cette raison, mieux vaut éviter ces dernières si l'on ne supporte pas les ralentissements.
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Sources : tomtom, lefigaro, automobile-entreprise