Chaque année, champagne et alcools de toutes sortes sont de sortie le soir du 31 décembre pour fêter le nouvel an. Malheureusement, il n'existe à l'heure actuelle aucune solution miracle viable pour lutter contre ce que l'on appelle communément la "gueule de bois". Toutefois, quelques recommandations, une fois mises en pratique, s'avèrent salvatrices. En voici trois.
D'abord, qu'est-ce que c'est que la "gueule de bois" ? À l'origine, cette expression désigne le fait d'avoir la bouche sèche comme du bois après avoir absorbé trop d'alcool. Aujourd'hui, elle réunit à peu près tous les symptômes au réveil induits par la consommation d'alcool. Bref, la "gueule de bois" regroupe à peu près tous les effets provoqués par le métabolisme de l'alcool dans l'organisme. Voici trois règles à suivre pendant et le lendemain d'une soirée trop arrosée. Si par hasard vous n'en teniez pas compte, vous pouvez toujours jeter un œil sur l'application Hier n'a jamais eu lieu.
Mollo à l'apéro !
En règle générale, le dîner du réveillon du Jour de l'An tarde souvent, comme à Noël, à être servi. Résultat : un certain nombre d'entre nous compensent avec les apéritifs et les verres d'alcool avoisinants. Pour limiter ce phénomène, l'idée est d'apprendre à gérer son appétit et sa soif. Le mieux est donc d'opter pour des boissons plus facilement digérables comme le champagne, et de ne pas boire à jeun un verre d'alcool fort comme du whisky par exemple. Même pour les plus fêtards, il est préférable de se contenter d'un verre par heure et de bien manger au préalable. À noter par ailleurs qu'un verre d'eau entre chaque verre d'alcool est aussi recommandé.
Méfiance pendant le repas
La Saint-Sylvestre est l'une de ces occasions au cours desquelles l'on peut être tenté de boire plus que de raison. Néanmoins, même accompagné d'un repas copieux, l'alcool met tout de même le foie à rude épreuve. Il est donc important de bien écouter son corps : si vous avez la langue pâteuse et vous sentez l'estomac lourd, c'est qu'il est temps d'arrêter. N'oubliez pas également qu'il est déconseillé de mélanger les boissons, de l'entrée jusqu'au dessert. Par exemple, mieux vaut rester au champagne et au vin blanc tout au long d'un repas plutôt que de changer de vin en cours de route. Évidemment, prévoyez aussi un verre d'eau à côté de votre verre à vin.
Le seul remède valable : la réhydratation
Oubliez les remèdes de grand-mère : la seule option permettant de récupérer est la réhydratation. Pour ce faire, l'idéal est d'opter pour l'eau classique. Mais certains experts recommandent, le soir même, les jus ou encore le thé au gingembre pour réduire le risque de mal de tête. D'autres spécialistes invitent pour leur part à opter pour l'eau de coco, dont la forte teneur en potassium facilite la réhydratation. Méfiez-vous en revanche du paracétamol et de l'ibuprofène car leur interaction avec l'alcool peu présenter un risque. Éventuellement, vous pouvez faire un peu de marche pour vous débarrasser de quelques toxines et manger quelques asperges le lendemain, dont l'effet antioxydant serait bénéfique. Quoi qu'il en soit, ne choisissez surtout pas de "combattre le mal par le mal" en reprenant un verre d'alcool le lendemain ! "L'abus d'alcool est dangereux pour la santé".