Le 24 janvier 2017, 60 millions de consommateurs a publié les résultats d’une étude sur les couches pour bébé. D’après les résultats, ces accessoires indispensables aux parents contiendraient des résidus toxiques.
D’après les analyses menées par 60 millions de consommateurs, certaines substances dangereuses comme la dioxine ou des résidus de pesticides seraient présentes dans les couches pour bébé. Ce problème concernerait presque toutes les marques.
Des résidus potentiellement dangereux
Pour arriver à une telle conclusion, le magazine a analysé les composants de 12 couches pour bébé issues de différentes marques. D’après les résultats, 10 produits contiendraient des substances toxiques, notamment du glyphosate, de la dioxine et des hydrocarbures aromatiques polycycliques ou HAP. Pour information, le glyphosate entre dans la composition de certains herbicides et est classé “cancérogène probable” par le Circ ou Centre international de recherche sur le cancer. Les HAP sont également classés parmi les substances cancérogènes par l’Union européenne.
Des efforts à fournir
D’après les résultats de l’étude, ces substances sont présentes aussi bien dans les produits conventionnels tels que “Pampers Baby Dry” qu’écologiques comme “Carrefour Baby Eco Planet”. D’après leurs déclarations, les responsables de Pampers et de Carrefour attendent d’en savoir plus sur cette étude avant de se prononcer. Pour 60 millions de consommateurs, l’absence de résidus toxiques sur les produits écologiques comme “Mots d’enfants” de Leclerc ou “Love & Green” prouve qu’il est possible de concevoir des couches plus saines pour les nourrissons. Selon Céline Augusto de Love & Green, les produits de la marque sont composés de cellulose et de bioplastique et non de matières plastiques issues du pétrole, moins chères.
Une règlementation à améliorer
Pour l’heure, les fabricants de couches pour bébé ne sont pas encore soumis à l’obligation de transparence sur les composants de leurs produits. D’après 60 millions de consommateurs, il est grand temps de changer la règlementation pour obliger les marques à indiquer sur l’emballage les composants de leurs produits. Pour Martine Pinville, secrétaire d’État chargée du Commerce et de la Consommation, une analyse des risques est nécessaire avant d’établir les taux de composants chimiques dans les couches. En 2016, elle avait déjà saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire ou Anses pour mener des enquêtes complémentaires. Affaire à suivre !
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