En mai 2016, des astronomes belges avaient découvert trois exoplanètes rocheuses potentiellement habitables. La Nasa a finalement annoncé qu’il s’agissait en fait de 7 exoplanètes, et non 3.
D’une dimension comparable à la Terre, trois de ces planètes pourraient être habitables si elles réunissaient les conditions requises au développement de la vie. Elles sont situées à 40 années-lumière de notre planète bleue.
Une découverte majeure
Tout a commencé en mai 2016 lorsque le télescope belge TRAPPIST, installé à l’Observatoire de La Silla, au Chili, détecte un système planétaire à près de 40 années-lumière de la Terre. Trois planètes orbitant autour d’une étoile peu lumineuse et froide ont été mises à jour grâce à la méthode des transits et baptisées b, c et d. Cette méthode consistant à détecter les variations de luminosité de l’étoile a également permis d’établir que les étoiles b et c effectuent respectivement une révolution autour de l’étoile en 1,5 et 2,42 jours. À la différence des deux autres, la planète d était plus difficile à cerner, et pour cause : il s’agit en fait de 5 planètes, mises à jour par le télescope Spitzer de la Nasa.
Propices à la vie
D’après les experts, 3 des 7 exoplanètes orbitant autour de TRAPPIST-1 pourraient abriter de l’eau liquide en surface ou en profondeur, une condition sine qua non au développement de la vie. D’après l’astronome Michaël Gillon de l’Université de Liège, principal auteur de l’étude, des recherches sont en cours pour déterminer leur composition chimique et détecter d’éventuelles traces de vie. D’après Frank Selsis de l’Université de Bordeaux, co-auteur de l’étude, ces exoplanètes sont assez proches de leur étoile pour présenter des températures comparables à celles de la Terre. Cependant, la présence d’eau n’est pas la seule condition au développement de la vie, de bonnes molécules sont aussi requises.