Le ministère de l’Éducation nationale vient de se positionner contre la dissection en classe d’animaux vertébrés, via une lettre adressée aux recteurs d’académie. Résultat, la dissection de grenouilles, souris et autres poussins en classe de biologie va bientôt disparaître.
Prochainement, il ne sera plus question de disséquer des poussins, des souris ou des grenouilles en classe de biologie. C’est en tout cas ce qu’a mis en évidence Antidote Europe, citant une lettre envoyée aux recteurs d’académie par le ministère de l’Éducation nationale. À travers cette missive, le gouvernement se positionne donc contre la dissection des animaux vertébrés en classe.
Rappelons que cette pratique avait déjà été interdite en 2010 via une directive européenne, ce qui ne lui avait néanmoins pas empêché de perdurer en France. Mais alors que la transposition de cette directive n’était pas encore de mise dans l’Hexagone, les autorités françaises ont tranché. Il n’empêche : des travaux pratiques de biologie pourront toujours être menés sur des invertébrés – exception faite des mollusques (céphalopodes) – et certains vertébrés destinés à l’alimentation.
Une avancée, selon Antidote Europe
Via son site internet, Antidote Europe a salué ce changement orchestré notamment par la ministre Chantal Jouanno, rappelant que nombre de grenouilles, souris et poussins étaient élevés dans l’unique but d’être disséqués. En outre, l’association a indiqué que de nombreux outils pédagogiques existaient pour palier ces ateliers pratiques.
Sources : lefigaro, sciencesetavenir