Dans l’Hexagone, le taux d’enfants nés sourds est de 1 pour 1 000. En cause : une infection virale durant la grossesse de la mère ou des raisons génétiques. Un enfant atteint de méningite ou de cytomégalovirus peut aussi être victime de ce mal invisible et non moins handicapant.
Une étude IPSOS a révélé que les parents ont tendance à sous-estimer les soucis d’audition chez leurs enfants. Elle a été menée sur 609 parents d’enfants âgés de 12 ans et moins. 102 d’entre eux ont un (ou des) enfant(s) portant un implant cochléaire, prothèse auditive installée par voie chirurgicale.
Les causes du développement de la surdité chez l’enfant
En France, trois raisons expliquent le développement de la surdité chez l’enfant. La première est le dépistage tardif. En moyenne, les parents attendent le 16e mois de leur enfant pour l’y soumettre. Cet examen est pourtant obligatoire à la naissance depuis 2012. La peur peut expliquer cette réticence, mais l’étude menée par l’IPSOS a également permis d’établir qu’environ 15% des parents dont les enfants sont en proie à une perte auditive, ont attendu jusqu’à 12 mois pour prendre rendez-vous chez un spécialiste.
La seconde raison peut se comprendre, puisque les problèmes de surdité sont difficilement détectables. Cette thèse se confirme notamment en cas de surdité moyenne, où l’enfant a également du mal à parler normalement.
Enfin, les préoccupations des parents concernent plutôt des soucis d’ordre cardiovasculaire ou des problèmes de vue.
Sources : femmeactuelle, doctissimo