Comme le souligne L'Argus à travers son édition du 16 mai, les modèles de voitures les plus intéressants à l'achat ne sont pas pour autant les moins chers à assurer. Pour cette raison, le magazine a passé au crible les 125 modèles les plus vendus en 2012. Petit tour d'horizon des cinq voitures les moins coûteuses côté assurance.
Contrairement à ce que l'on pourrait s'imaginer, les voitures les moins chères à l'achat ne sont pas toujours celles qui vous amèneront à faire des économies niveau assurance, bien au contraire. Pour rappel, l'assurance automobile, obligatoire, sert à couvrir le risque que représentent le conducteur (en fonction de l'ancienneté de son permis et de son nombre d'accidents), le type de véhicule (en fonction de sa puissance, ses performances, etc.) et la façon dont on l'utilise (par rapport aux kilomètres parcourus, aux types de trajets habituellement effectués).
Afin d'être en mesure de réaliser des comparaisons entre les différents véhicules, L'Argus a sélectionné dans son édition du 16 mai (numéro 4380) un profil type. Il s'agit d'un homme de 40 ans, cadre, résidant à Nantes, effectuant 15 000 km chaque année, assuré depuis 18 ans et dont le coefficient bonus-malus est de 40 %. Ensuite, de manière à comparer les tarifs de quelque cinquante assureurs, L'Argus a utilisé le comparateur Assurland. Enfin, au lieu d'opter pour une moyenne, qu'il estime biaisée par des offres trop hautes ou trop basses, il a choisi la médiane, dont le montant de prime semble plus réaliste au regard du marché.
Côté citadines : la Chevrolet Spark
Du côté des voitures citadines, le modèle le moins cher à assurer n'est autre que la Chevrolet Spark (à partir de 11 290 euros), avec sa cotisation annuelle de 338 euros par an. À sa suite, on trouve également la Citroën C1, la Fiat Panda 1.2, la Peugeot 107, la Skoda Citigo 1.0 ainsi que la Volkswagen Up (352 euros de cotisation annuelle). À l'inverse, le modèle le plus coûteux est la Suzuki Alto (9090 euros), dont la prime s'élève à 407 euros.
Côté polyvalentes : la Dacia Sandero
D'après L'Argus, assurer une Dacia Sandero (à partir de 12 000 euros) revient à 400 euros par an alors qu'il faut compter 475 euros pour une Audi A1 (à partir de 18 490 euros). À noter que la moyenne est, dans cette catégorie, de 429 euros.
Côté compactes : la Dacia Logan
Compte tenu du coût dérisoire de sa réparation, la Dacia Logan (à partir de 12 400 euros) ne revient qu'à 434 euros côté assurance, chaque année. De l'autre côté de la balance, la Toyota Auris (23 700 euros) ou encore la Hyundaï (24 250 euros) sont les plus coûteuses, avec 586 euros de prime annuelle.
Côté familiales : la Peugeot 508
Avec 555 euros de prime, la Peugeot 508 (29 650 euros) est le modèle familial le moins onéreux en termes d'assurance. À l'opposé, l'Audi A4 (33 830 euros), et ce compte tenu de son succès auprès des voleurs et du prix prohibitif de ses pièces, supposera une dépense de 660 euros d'assurance chaque année. Au centre, on trouve entre autres la Volkswagen Passat (578 euros de prime) et la Renault Laguna (614 euros de prime).
À noter, comme le conseille L'Argus, qu'il est préférable pour une famille de se tourner vers une berline comme la Volkswagen Passat (578 euros de prime) au lieu d'un Sport Utility Vehicule (SUV) tel que le Volkswagen Tiguan (641 euros de prime).
Côté "Monospaces" : le Citroën C3 Picasso
En dépit de leur volume réduit, les "monospaces" supposent souvent des cotisations relativement importantes. Ainsi, il faudra compter au mieux 438 euros de prime pour le Citroën C3 Picasso (20 250 euros) et 459 euros pour la Fiat 500L (20 650 euros).
À noter également que l'assurance Maïf vient tout juste d'annoncer qu'elle n'augmenterait pas ses tarifs d'assurance auto en 2014. La raison : une amélioration des chiffres de la sécurité routière et une baisse du nombre de tués sur les routes.
Autre bonne nouvelle pour les consommateurs : le projet de loi sur la consommation actuellement en discussion au Parlement devrait prochainement permettre de faciliter la résiliation des contrats et le changement d'assureurs.
Sources : L'Argus, Le Monde, SOS Conso