Sans surprise, c’est une nouvelle fois le géant américain du web qui arrive en tête du classement Universum des employeurs les plus attractifs au monde, pour les étudiants. Mais des cabinets d’audit tels qu’EY, Deloitte, PwC et KPMG, font également une belle percée.
L’attrait pour Google ne cesse de grandir d’année en année parmi les jeunes. Pour la sixième année consécutive, l’entreprise apparaît ainsi en première place dans le top 50 des employeurs les plus attrayants au monde. Un point de vue à la fois partagé par les futurs diplômés des écoles de commerce et management que par ceux issus des écoles d’ingénieurs.
Selon l’étude d’Universum, rendu publique le mardi 23 septembre, les étudiants des écoles de commerce et management érigent aussi – c’est une première depuis 2011 – le secteur de l’audit et du conseil. Se placent en effet dans le top 5 des employeurs favoris les entreprises EY, Deloitte, PwC et KPMG. Ces dernières sont ainsi parvenues à remonter de 1 à 4 places, en comparaison à 2013.
Comme le met en évidence Petter Nylander, CEO d’Universum, ces sociétés réunissent à la fois une culture d’entreprise forte, des perspectives d’évolution solides et une sécurité financière indéniable. Des facteurs fortement recherchés par les jeunes diplômés.
Les secteurs de la banque et de l’automobile se relèvent
En outre, les futurs managers se penchent dorénavant avec intérêt sur les secteurs de la banque et de l’automobile. Et pour cause : Volvo Group et Deutsche Bank, qui ont respectivement gagné 10 et 9 places, sont les entreprises ayant réalisé les plus importantes remontées sur un an.
Ce qui compte : l’évolution professionnelle
Les élèves des écoles de commerce et de management s’intéressent avant tout à leur évolution professionnelle. Dans l’ensemble, ils souhaitent surtout, après avoir décroché un poste, poursuivre leur apprentissage tout en gagnant de l’argent. Toutefois, le salaire n’est pas la seule chose qui les préoccupe, du moins ce n’est pas le cas pour tous : si les Russes et les Japonais ne jurent que par ça, les étudiants français, anglais et italiens se focalisent fortement sur les composantes de l’emploi, tandis que les Américains et Australiens jettent quant à eux un œil sur la culture d’entreprise.
Dans le cas spécifique des Français, les spécialistes à l’origine de l’enquête Universum indiquent que notre système éducatif comportant souvent de nombreux stages et expériences professionnelles permet aux étudiants de se sentir plutôt prêts à affronter le monde du travail rapidement. Ce qui n’est pas le cas ailleurs, où les étudiants recherchent davantage de formations et de développements professionnels. Cependant, les Français doivent selon l’étude comprendre que ces formations sont par la suite nécessaires pour par exemple manager une équipe.
Priorité à l’équilibre vie pro/vie peso
Quoi qu’il en soit, l’étude relève que l’élément le plus important dans un emploi pour les futurs diplômés français est l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
S’agissant des étudiants ingénieurs, ces derniers parient sur une ambiance de travail créative et dynamique. Ceux-ci sont ainsi à la recherche de locaux à la Google ou Microsoft – deuxième du classement –, des espaces vivants où l’on se sent comme chez soi. Ce qui selon eux améliorerait leur productivité et la qualité de leur travail. Ou comment mêler vie privée et vie professionnelle pour mieux travailler. Reste que tous les employeurs ne sont pas sur le même pied d’égalité pour se montrer à la hauteur d’une telle exigence…
Seules entreprises françaises du classement : LVMH et L’Oréal
Au même titre qu’en 2009, L’Oréal Group est la seule entreprise à figurer dans les deux classements (commerce et ingénieurs) Universum. Quant au groupe LVMH, il résiste à la 19ème place dans la catégorie commerce/management.
Sources : leparisien, universumglobal