L’île de Terre-Neuve, au Canada, vient de livrer un secret qui risque de changer l’Histoire. L’archéologue Sarah Parcak et son équipe y auraient découvert un site viking datant de 500 ans avant l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique.
Sarah Parcak et son équipe auraient trouvé des restes de charbon de bois, des résidus de fer et des restes de scories sur l’île de Terre-Neuve, au Canada. Il s’agirait du second site viking découvert sur le continent américain.
Les objets trouvés sur le gisement de Pointe Rosée suggèrent qu’il s’agit d’un site viking. Ces guerriers nordiques utilisaient en effet de la tourbe pour produire du fer. Les chercheurs auraient procédé à la datation au carbone 14 de ces objets et seraient arrivés à la conclusion que le site était occupé entre 800 et 1300 après J.-C. D’après les historiens, les Vikings auraient exploré l’Atlantique Nord durant cette période.
Pour information, le premier site viking trouvé sur le continent américain se situe à Anse-aux-Medows, également sur l’île de Terre-Neuve, à environ 500 km de Pointe Rosée. L’explorateur norvégien Helge Instad y avait découvert six bâtiments semblables à ceux utilisés par les Vikings au Groenland et en Islande. Des scories et des restes d’une forge prouvent que ces guerriers nordiques y produisaient du fer.
Des preuves irréfutables
De nombreuses autres preuves de la présence des Vikings au Canada ont été trouvées sur l’île d’Irving et en Arctique, près du détroit de Davis. D’après l’archéologue canadien Peter Schledermann, les rivets de bateau, les pièces de bois et les morceaux de fer déterrés proviendraient d’un drakkar. Les chercheurs auraient aussi découvert une pièce de monnaie du 11e siècle à l’effigie du roi norvégien Olaf Kyrre. De multiples preuves suggèrent également que les Vikings avaient établi des contacts avec les Inuits et les Amérindiens.
Les archéologues essayent aujourd’hui de déterminer les raisons qui ont poussé les Vikings à abandonner leurs colonies. Des études menées par la North Atlantic Biocultural Organization en 1998 ont révélé qu’au 14e siècle, les conditions climatiques, caractérisées par des températures très basses, rendaient la vie impossible aux colons.