Mercredi dernier, le Syndicat des transports d’Île-de-France a officiellement attribué à Alstom-Bombardier le contrat de fourniture de nouvelles rames de RER pour les lignes D et E. Le consortium en a profité pour présenter les caractéristiques du RER nouvelle génération.
Après la disqualification de l’espagnol CAF suite à un audit de la SNCF qui a déclaré son incapacité à honorer une telle commande, le consortium franco-canadien a logiquement remporté le marché. Les premières rames entreront en service en 2021.
Un contrat juteux
Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Île-de-France, a qualifié d’historique ce méga contrat remporté par Alstom-Bombardier. En effet, les 255 rames prévues dans le contrat ont une valeur de 3,75 milliards d’euros. Dans un premier temps le consortium franco-canadien devra fournir 71 rames d’une valeur de 1,55 milliard d’euros. Il faut dire que ce contrat juteux arrive à point nommé pour le consortium qui prévoyait de supprimer des emplois pour insuffisance de commandes. Pour honorer son engagement, Alstom-Bombardier emploiera près de 2 000 personnes, parmi lesquelles 550 ingénieurs.
Des rames plus grandes
Présenté par Alstom-Bombardier mercredi dernier, le nouveau train, baptisé Boa, desservira les zones dotées d’une forte densité de population. Ainsi, 130 rames assureront au final le service sur la ligne E et 125 sur la ligne D. Chacune aura une capacité de 1 860 voyageurs, soit 25% de plus que les modèles actuellement en service. Les voitures seront également dotées de portes plus larges pour faciliter la circulation des passagers. D’après le groupement, le nouveau train permettra d’économiser 25% d’énergie par rapport à ceux en circulation.