Des chercheurs américains viennent de publier les résultats de leurs études sur le travail en horaires décalés. En perturbant l'horloge biologique, ce type de planning favoriserait le risque d'obésité, de surpoids, de somnolence excessive et de manque de sommeil.
Selon le Dr Marjory Givens, les travailleurs décalés s'exposent à des troubles du sommeil, en raison de leur métier qui les oblige à travailler de nuit. Elle ajoute que les personnes les plus touchées sont les hommes. Ces derniers sont par exemple nombreux à exercer leur profession dans un hôpital, dans le domaine du transport maritime ou dans la production. Bien souvent, ils disposent d'un faible niveau de formation.
La conclusion de l'enquête
Ces résultats, basés sur des études menées auprès de 1 593 personnes, ont été publiés dans la revue spécialisée Sleep Health. Les enquêtés ont passé divers examens et tests sanitaires afin de calculer leur indice de masse corporelle (IMC). Des entretiens à domicile ont également eu lieu.
L'analyse des données collectées montre que les personnes travaillant en horaires décalés voient leur risque de surpoids augmenter, par rapport à ceux qui exercent en horaires classiques (47,9% contre 34,7%). Ils souffrent davantage de manque de sommeil (53% contre 42,9%), de troubles du sommeil à l'instar de l'insomnie (23,6% contre 16,3%) ou encore de réveils nocturnes (31,8% contre 24,4%).
La solution est de dormir suffisamment
L'enquête a également révélé que les troubles du sommeil sont associés à l'obésité, au surpoids et aux maladies métaboliques comme le cholestérol ou le diabète. Le risque s'aggrave lorsque les travailleurs dorment moins de 7 heures par jour. Pour rester en bonne santé, le Dr Givens et son équipe conseillent de profiter d'un sommeil suffisant et de bonne qualité.
Source : topsanté