Certes, nombreuses sont les études de santé à souligner que le fait de dormir trop peu entraîne d'importants problèmes de santé. Mais d'après les conclusions d'une recherche récente, le fait de dormir trop longtemps augmenterait également le risque d'avoir des maladies graves. Bref, le tout serait de trouver le juste milieu…
Souvent, l'on a tendance à associer le bon sommeil à une longue durée : plus le nombre d'heures passées à dormir serait élevé, plus nombreux seraient les bienfaits. Pourtant, le phénomène néfaste du manque de sommeil serait identique dans le cas d'un sommeil prolongé, notamment avec de nombreux problèmes de santé similaires. C'est en tout cas ce que vient de révéler une étude qui met en évidence que le fait de dormir trop ou trop peu revient au même pour un adulte moyen.
Afin de parvenir à une telle conclusion, des chercheurs issus des Centers for Disease Control (CDC) ont mené une étude à grande échelle qui a montré qu'un sommeil trop long peut déboucher sur des maladies graves chroniques, comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires. L'étude en question a été réalisée sur 54 269 hommes et femmes âgés de 45 ans et plus. Ces derniers ont été amenés à participer au Behavioral Risk Factor Surveillance System du CDC, un sondage rassemblant les informations de santé par état.
La durée de sommeil optimale : de 7 à 9h
D'une part, les scientifiques sont arrivés à la conclusion que le fait de dormir 6 heures ou moins par nuit était insuffisant, mais qu'atteindre les 10 heures de sommeil ou plus était mauvais. Résultat : le temps de sommeil idéal se situerait entre 7 et 9 heures de sommeil. Bien que les chercheurs aient pu démontrer que le "sommeil court" était nettement plus répandu que le "long sommeil", reste que les maladies chroniques induites par ces deux phénomènes seraient semblables.
Ainsi, les effets sont associés dans les deux cas à un risque plus élevé de coronaropathie ou d'AVC, de diabète, d'obésité ou encore de détresse psychologique. Pire : les gros dormeurs auraient des risques de coronaropathie, d'AVC ou de diabète plus élevés que les petits dormeurs. Pour ces raisons, les chercheurs envisagent de multiplier les études pour mieux comprendre comment ces facteurs de sommeil augmentent les risques de maladie chronique.
Sources : MedicalNewsToday, JournalSLeep, CDC