À Fleury-Mérogis dans l'Essonne, un cas de tuberculose a été diagnostiqué chez une enseignante. Une opération de dépistage devrait prochainement être mise en place auprès des enfants de l'école.
Pourtant décelée il y a quelques semaines, la maladie n'a été révélée que mercredi à l'AFP (Agence France Presse). Voilà plusieurs jours qu'une enseignante de l'école primaire Joliot-Curie de Fleury-Mérogis est en arrêt maladie à cause d'une infection tuberculeuse. C'est depuis sa page Facebook que le maire (PS) de la ville David Derrouet a été mis au courant par des parents d'élèves. En effet, lorsque le risque sanitaire est considéré comme inexistant ou presque, le maire n'est pas tenu d'être informé ou approché pour suivre la procédure mise en place.
D'ici peu, un dépistage devrait être réalisé auprès des élèves de l'école primaire. Comme le stipule l'institut de la veille sanitaire (INVS) depuis son site internet, la tuberculose ne peut être contagieuse que lorsqu'elle est dite pulmonaire. Mais pour l'heure, le type de tuberculose attrapée par l'enseignante n'a pas été divulgué. D'une manière générale, toute personne ayant contracté une tuberculose active doit suivre un traitement antibiotique rigoureux durant six mois. Les personnes atteintes d'une tuberculose dite latente doivent quant à eux le prendre pendant trois mois.
À noter qu'en juin dernier, pas moins de 15 cas de tuberculose avaient été diagnostiqués dans un lycée de Maisons-Alfort (Val-de-Marne). Bien que le nombre de cas de tuberculose recensé au cours des dernières années se soit considérablement amoindri, la région d'Île-de-France présente un taux d'incidence largement plus élevé que le reste de l'Hexagone (respectivement 16,3 cas pour 100 000 habitants contre 8,1). Ce qui n'empêche pas les cas de se raréfier puisque 1912 cas ont été relevés en Ile-de-France en 2010, contre 3157 dix ans auparavant.
Sources : Institut de la veille sanitaire, Le Parisien