À l'occasion de la Semaine Européenne de la Vaccination, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a tenu à répondre aux détracteurs des vaccins. Selon elle, les arguments anti-vaccins pointant l'inutilité de l'immunisation et les risques encourus seraient tout simplement absurdes. Une prise de parole attendue depuis longtemps.
Ces dernières années, l'opposition aux campagnes de vaccination des enfants contre les maladies contagieuses, à l'instar de la coqueluche ou encore de la rougeole, ont fortement gagné du terrain, entre autres aux États-Unis et en Grande-Bretagne. De fait, le positionnement de l'OMS sur la question était urgent. D'autant plus que ce désamour des vaccins a également pris de l'ampleur en France.
Mais alors qu'un certain nombre de détracteurs remettent en cause la nécessité même de la vaccination, d'autres font même un amalgame entre autisme et vaccin contre la rougeole. Une hypothèse jugée absurde et rejetée par l'écrasante majorité des scientifiques. Afin de remettre un peu d'ordre et apaiser la population, l'Organisation Mondiale de la Santé a ainsi mis en avant son positionnement et présenté ses objectifs.
Redorer le blason de la vaccination
Comme l'a indiqué Jean-Marie Okwo-Bele, chargé de la division des vaccins auprès de cette agence spécialisée de l'ONU, l'influence des vaccins sur la vie des gens est sans aucun doute l'une des choses les plus essentielles. Ainsi, l'objectif de l'OMS est dorénavant de faire cesser ce phénomène de contestation, en s'appuyant entre autres sur l'aide des gens continuant à croire aux bienfaits de la vaccination.
Et de souligner que ce n'est pas parce qu'une maladie a presque disparu qu'il faut pour autant cesser les vaccinations. À ce titre, il n'y a qu'à voir les récentes épidémies de rougeole et de coqueluche en France. Néanmoins, les campagnes de vaccination font l'objet d'une vive résistance dans un certain nombre de pays en développement, comme au nord du Nigéria où les opposants locaux voient le dispositif comme une conspiration en provenance de l'étranger.
Sources : semaine-vaccination, who.int