Smuggler, la marque de costumes qui revendique une fabrication 100% française, se lance dans le high-tech. Le 20 mars dernier, la marque annonçait la prochaine commercialisation d'un costume-blindé. Ce vêtement est une réponse concrète à l'inquiétude qui se généralise face aux ondes : est-ce oui ou non dangereux ? Dans quelle mesure ? Et surtout, comment lutter ?
En mai 2011, le Centre international de recherche sur le cancer a classé les ondes en élément "peut-être cancérigène". Même si les effets néfastes des ondes sur l'organisme sont fortement supposés par les autorités sanitaires du monde entier, il n'y a aucune preuve scientifique. Or, tout fonctionne désormais grâce aux ondes radio : la radio pour commencer, mais aussi la télévision, le téléphone, l'ordinateur, le four à micro-onde, mais aussi votre voiture, les portes de garage à distance, les radars, chacune des télécommandes que vous utilisez, etc. Le sujet est controversé au niveau des médias et de la société, amplifiant un doute qui ne trouve aucune réponse auprès des professionnels de la santé. Une marque de costume se lance donc dans la lutte, avec un costume blindé, démodant à jamais le célèbre casque d'aluminium.
Une armure contre l'électromagnétisme
Smuggler propose une gamme de costumes dont les poches seront blindées, limitant l'impact des ondes du téléphone lorsque celui-ci est rangé : le matériau dans lequel elles sont conçues bloquerait jusqu'à 90 % des ondes électromagnétiques. Loin de la carcasse de fer forgé, il fallait que le blindage soit léger, souple et invisible afin de ne pas gêner le propriétaire. Constitué d'une multitude de fils d'aluminium, nickel ou encore inox et bien d'autres composantes non allergènes, ce revêtement est scientifiquement reconnu. C'est au terme de 3 ans de recherches des ateliers de la marque, que celle-ci s'est adressée au laboratoire XLIM afin de finaliser le projet : obtenir les résultats d'une expertise scientifique qui approuverait l'efficacité du produit.
Le costume sera mis en vente dans la collection printemps-été 2013, aux prix habituels : une veste coute un peu plus de 500 € et un costume un peu plus de 600 €. Vous pourrez donc vous en procurer un dans l'une des 10 boutiques françaises. Cette technologie est d'ores et déjà disponible, sans surcoût, si vous choisissez un costume sur mesure. Enfin, pour l'exportation, la marque attendra de voir si l'innovation remporte un succès dans l'hexagone, puis devra effectuer une nouvelle batterie de tests afin d'être en adéquation avec les règles sanitaires des pays dans lesquels elle souhaite s'exporter. Peut-être deviendra-t-elle, qui sait, la nouvelle composante essentielle du prêt à porter français ?