Selon les prévisions de l’Apec, le recrutement des cadres devrait continuer sa progression en 2019. Ainsi, pour la sixième année consécutive, l’emploi-cadre est en pleine forme.
2018 a été une année faste pour les cadres et cette tendance continue. En effet, l’Apec prévoit entre 270 000 et 292 000 embauches pour cette année. Faisons le point sur cette hausse du recrutement sur le marché de l’emploi-cadre.
La tendance vers la hausse continue
2018 a été une année favorable pour les cadres, notamment dans les branches axées sur les énergies renouvelables qui emploient plus de 10 millions de personnes dans le monde. Pour 2019, le marché de l’emploi-cadre reste au vert et l’Apec prévoit jusqu’à 292 000 recrutements. Pour la sixième année consécutive, la tendance est à la hausse et ne compte pas s’arrêter là. En effet, l’Apec estime que cette progression devrait se poursuivre jusqu’en 2021. Cette augmentation des embauches concerne tous les secteurs d’activité, et ce, dans toutes les régions selon Bertrand Hébert, le nouveau directeur général de l’Apec. La majorité des régions devraient connaître une hausse des recrutements de cadres avec des contrats CDI et CDD de plus d’un an. L’Île-de-France est le plus grand pourvoyeur d’emploi-cadre avec environ 129 000 recrutements, suivie par l’Auvergne-Rhône-Alpes avec près de 30 000 embauches prévues. Les jeunes cadres disposant de un à 10 ans d’expérience sont les plus recherchés. Toutefois, les jeunes diplômés ne sont pas pénalisés selon Bertrand Hébert. En outre, les entreprises prennent soin de fidéliser leurs salariés, car il n’est pas facile de trouver les profils correspondant parfaitement aux besoins.
Si l’emploi-cadre est en grande forme, ce n’est pas le cas du secteur de l’emploi en général. En effet, le baromètre Qapa a constaté une inadéquation entre l’offre et la demande.
Plus de recrutements dans le secteur des services
Le plus grand nombre de recrutements devrait se trouver dans le secteur des services, notamment dans les domaines de l’informatique, du conseil, des télécommunications ainsi que de l’ingénierie en recherche et développement. Parallèlement, le secteur du commerce devrait connaître un léger ralentissement à cause de la baisse de la consommation des ménages et la montée du commerce en ligne.
Le secteur de l’industrie devrait connaître une progression de 12 %, 10 % pour les services et 9 % pour la construction. Selon Gaël Bouron, ce dynamisme devrait continuer durant les trois prochaines années. Bertrand Hébert précise tout de même que la hausse constatée pendant ces cinq années consécutives soit un “un rattrapage, après plusieurs années de crise et d’embauches faibles”. À rappeler qu’en 2018, le secteur de l’hôtellerie et du tourisme, du commerce et des ventes se trouvait à la tête des secteurs qui recrutent le plus.