Durant leur trajet, les passagers des véhicules autonomes s'occuperont en lisant, en jouant et en visionnant des films. Toutefois, ces activités sont souvent liées au fameux mal des transports…
Selon une étude réalisée par le Transportation Research Institute de l'Université du Michigan, les véhicules sans conducteur favoriseront le mal des transports. Cette prévision résulte d’une étude menée auprès de 3 200 personnes aux Etats-Unis, en Australie, en Inde, en Chine, au Royaume-Uni et au Japon. Il apparaît qu'entre 26 et 40% des personnes interrogées disent vouloir occuper leur temps en jouant, en lisant ou en regardant des vidéos.
Comment s’explique ce mal des transports ?
Le trouble provient du conflit entre la perception visuelle et l'équilibre contrôlé par l'oreille interne. De plus, l'impossibilité de prévoir les mouvements de la voiture joue également un rôle essentiel. Selon les auteurs de la recherche, c’est pourquoi il faut se préparer à ce que le mal des transports devienne un enjeu important de la conduite autonome.
Quelles sont les précautions à prendre ?
Il faut savoir que 60% des personnes interviewées prévoient de bavarder, de dormir ou de profiter du paysage lors de leur voyage. Or, les chercheurs conseillent de privilégier ces activités pour éviter les nausées. Ils suggèrent également d'élargir les surfaces vitrées et d'éviter les sièges placés en vis-à-vis. Toutefois, ces propositions vont à l'encontre des tendances actuelles. En effet, les constructeurs automobiles optent davantage pour les surfaces vitrées réduites ainsi que les sièges installés face à face… Entre confort, santé et design, la partie n’est donc pas encore gagnée !
Source : Le Monde