Grâce au vote par le Parlement européen, jeudi 23 mai, d'un texte visant à simplifier les règles aujourd'hui en vigueur concernant le transport des animaux de compagnie, voyager avec son chien ou son chat à travers l'Europe va devenir plus facile.
Très prochainement, les propriétaires et leurs animaux pourront voyager beaucoup plus librement, en Europe. Ainsi, considérablement moins de détails administratifs et donc de documents seront à remplir pour transporter son animal de compagnie. Comme l'a souligné l'eurodéputé allemand Horst Schnellhardt, défenseur du projet de loi, on compte actuellement dans l'Union Européenne quelques 64 millions de chats et 66 millions de chats. Résultat : pas moins d'un foyer sur quatre compte un animal de compagnie.
Jeudi 23 mai, le Parlement européen a adopté par 592 voix, 7 voix contre et 4 absentions, le texte encadrant les nouvelles règles à appliquer en matière de transport d'animaux. À noter que cette législation sera mise en place dix-huit mois après a publication au Journal officiel de l'Union européenne. Côté nouveautés, elle prévoit un système plus facile d'accès concernant les passeports des animaux de compagnie et la vaccination antirabique. D'autre part, les jeunes animaux (soit ceux âgés de douze à seize semaines) vaccinés mais toutefois pas encore immunisés seront autorisés à voyager.
Possibilité de voyager avec plus de cinq animaux
Jusqu'à présent, il n'était pas possible de voyager avec plus de cinq animaux, ce pour éviter les abus et surtout les transports d'animaux à des fins commerciales. Or, dorénavant, cette interdiction profitera d'une dérogation pour les propriétaires en mesure de prouver la participation de leurs animaux à une compétition, un salon ou encore un évènement sportif ou festif. En définitive, cette nouvelle réglementation devrait largement simplifier les démarches des propriétaires désireux de partir en voyage avec leur animal de compagnie.
D'autre part, les mesures de quarantaine aujourd'hui encore en vigueur pour les animaux et les propriétaires ne seront plus de mise. Une opportunité qu'aucun des états de l'Union européenne ne serait parvenu à mettre en application seul.