L’écrasante majorité des réseaux WiFi des particuliers ne seraient pas du tout sécurisés, selon une étude Avast réalisée auprès de 16 000 Français.
Trois ménages sur quatre ne disposent pas d’une protection adaptée pour leur borne WiFi, selon une enquête menée courant novembre par l’éditeur de logiciels antivirus Avast Software. Ce qui rend dès lors l’ensemble des équipements connectés à ce réseau facilement accessibles aux pirates informatiques. Pire : 10 % des Français indiquent même ne pas se servir du tout de mot de passe afin de sécuriser leur réseau WiFi, tandis que 24 % utilisent en tant que tel leur nom, leur numéro de téléphone ou encore leur adresse.
D’autre part, il faut savoir que plus de 50 % des routeurs sont pas ou mal sécurisés, par défaut. En cause : des combinaisons de codes d’accès bien trop évidentes. L’ennui est que ce phénomène peut entraîner de fâcheuses situations, par exemple si une personne tierce télécharge des fichiers illégalement depuis le réseau en question, ou consulte des sites illégaux.
Plus de 5 % des bornes WiFi françaises accessibles
Ainsi, nombreux sont les personnes admettant s’être déjà servi du réseau d’un voisin sans qu’il le sache. Sans compter les nombreux hackers à même de pirater en France des millions de réseaux domestiques, comme le met en évidence Avast. L’éditeur de logiciels souligne d’autre part que 20 % des Français affirment avoir déjà fait l’objet d’un piratage informatique, et que 34 % appréhendent un vol de données personnelles. Néanmoins, 42 % sont persuadés que leur réseau WiFi est sûr.
Quelques règles pour sécuriser son réseau WiFi
Les trois manipulations à effectuer pour sécuriser son réseau est de changer le mot de passe utilisateur de son routeur WiFi (il est nécessaire d’en définir un complexe), de définir le nom de son réseau SSID et de le cacher pour les voisins, et aussi d’activer le cryptage de son réseau – il s’agit de paramétrer la clé de sécurité (WEP ou WPA).
Sources : obsession, generation-nt