Seul un salarié sur deux s’estimerait bien informé sur les dispositifs de santé présents dans son entreprise, d’après l’observatoire "entreprise et santé" mené par Viavoice et publié ce lundi.
L’observatoire "entreprise et santé" développé en partenariat par Viavoice et Harmonie Mutuelle montre qu’un salarié sur deux seulement se considèrerait comme bien renseigné au sujet des dispositifs de santé de son entreprise. Ainsi, 49 % des employés sondés se diraient "bien informés", et 47 % "mal informés" concernant les dispositifs santé existants. Par dispositifs santé, il faut entendre la complémentaire santé souscrite par l’entreprise, le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), la médecine du travail, ou encore les équipements de protection individuels contre le bruit et autres produits dangereux.
En outre, toujours selon le baromètre, tandis que 87 % des dirigeants du privé questionnés jugent que la contribution à la bonne santé des salariés fait partie du rôle de l’entreprise, et 79 % de ces derniers considèrent que les actions menées sont suffisantes, la plupart des salariés (61 %) pensent à l’inverse que presque aucune action n’est mise en place.
Les salariés en attente d’actions de lutte contre le stress
Sondés au sujet des éléments manquants au sein de l’entreprise, 45 % des salariés pointent les "mesures pour lutter contre le stress", 25 % souhaitent un management plus en phase avec les enjeux de santé des employés et 22 % réclament des dispositifs de prévention pour leur santé en général. À noter que les employeurs du public citent des actions contre le stress dans 47 % des cas, contre 28 % du côté des dirigeants du privé, qui évoquent surtout des outils d’information tels que les fiches et les vidéos.
Réduire la pression sur les objectifs
Pour bonifier leur santé, les employés sont 34 % à tabler sur une pression moindre concernant les objectifs, 28 % à attendre de meilleures relations de management, et 27 % de meilleures conditions de travail. À ce titre, 32 % des employeurs du privé s’appuient surtout sur une prévention du risque via l’information.
Réalisée sur internet courant avril, l’étude s’est appuyée sur un échantillon de 1 003 employés représentatif de la population salariée travaillant dans l’Hexagone. Côté entreprises, 500 dirigeants du privé et du public ont par ailleurs été interrogés.