Ce mercredi 16 octobre, c'est la journée nationale contre le gaspillage alimentaire. L'occasion de rappeler les conséquences de ce fléau et de donner quelques astuces pour l'éviter.
Pour cette première journée nationale contre le gaspillage alimentaire, de nombreux acteurs de la chaine alimentaire se mobilisent pour changer les habitudes de consommation, avec un objectif : réduire de moitié le gaspillage alimentaire d'ici 2025. Il faut dire que pas moins d'un tiers de la nourriture destinée à la consommation humaine est systématiquement jeté ou perdu, soit 1,3 milliard de tonnes. Ainsi, un Français jette, selon le ministre de l'Agroalimentaire Guillaume Garot, 20 à 30 kg de nourriture par an, dont 7 kg encore sous plastique.
Comment lutter contre le gaspillage alimentaire ?
Pour commencer, les experts recommandent de ne pas avoir peur d'une carotte tordue ou encore de ne pas jeter entière une pomme partiellement abîmée. Car c'est exactement ce type de comportement qui est à l'origine du gâchis. D'ailleurs, pour les ménages, le fait de jeter des produits inutilement correspond à une perte moyenne d'environ 400 euros par an. Résultat, la limitation du phénomène ne serait donc pas négligeable côté budget. Alors veillez à bien ranger votre frigo : de nombreuses études montrent que cela permet d'enrayer fortement le gaspillage
Pour mettre fin à cette "dérive de la surconsommation", il est crucial, d'après Guillaume Garot, que chacun ait un minimum de considération envers la nourriture et les personnes qui la produisent, et ce tout en gardant en tête la part importante de personnes dans le monde ne pouvant pas manger à sa faim.
50 % de gaspillage en moins d'ici 12 ans
Afin de réduire de moitié le gaspillage d'ici 2025, le gouvernement va faire appel à tous les acteurs de la chaine alimentaire, du producteur au consommateur final en passant par les distributeurs, les industriels et les services de restauration. En parallèle, des filières de récupération des invendus vont également largement améliorer les dons alimentaires aux associations.
Enfin, l'industrie agro-alimentaire et la distribution sont disposées à remplacer l'acronyme DLUO (date limite d'utilisation optimale), souvent mal interprétée, par la mention "à consommer de préférence…". Quoi qu'il en soit, c'est à chacun d'entre nous d'adopter les bonnes pratiques et de les transmettre afin de mieux combattre le gaspillage.
Sources : alimentation.gouv, 20minutes