8 astuces pour consommer local sans se ruiner
Publié le - Mis à jour leÀ l'heure où il parait de plus en plus difficile, s'agissant des produits commercialisés en supermarché, de savoir si ce que l'on achète est vraiment ce que l'on consomme, les consommateurs sont toujours plus nombreux à se tourner vers le local. Une bonne façon pour eux de retrouver de véritables saveurs, sans compter un lien plus étroit avec les saisons. Et contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, le local est loin d'être ruineux. Suivez nos conseils.
Consommer local offre de très nombreux avantages, et ce d'autant plus d'un point de vue écologie. Cette méthode permet en effet de favoriser les circuits courts. Autrement dit, au lieu d'acheter un produit dont l'emballage vient d'Espagne et les ingrédients de République Tchèque, vous l'achetez directement auprès du producteur. Une solution à la fois plus logique et surtout beaucoup plus écologique.
Dans une enquête publiée en mars 2013, le Ministère de l'Écologie indiquait pour sa part qu'une consommation locale permet de rapprocher le producteur du consommateur. Ainsi, il est beaucoup plus facile dans ces conditions de savoir qui a fabriqué ou cultivé le produit, et bien entendu ce qu'il contient.
Non, le local n'est pas inaccessible
À noter qu'à rebours des idées reçues, une consommation locale n'est pas beaucoup plus coûteuse que les produits vendus en supermarché. Et même si les produits français peuvent coûter jusqu'à deux fois plus cher qu'un produit importé, des solutions existent pour contourner cette difficulté. Une chose est sûre, en tout cas : opter pour une consommation locale, où les problèmes de traçabilité (cf. scandale des lasagnes de cheval) n'existent pas, c'est s'assurer que ce que l'on achète est bien ce que l'on consomme.
Pour connaître les astuces vous permettant de profiter au maximum de ce système sans vous ruiner, suivez le guide.
Trouver une Amap près de chez vous
Créées de manière à relocaliser la production alimentaire et à éviter l'agriculture conventionnelle, les Amap (Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne) sont une bonne façon d'acheter local. Pour dénicher une Amap près de chez vous, rendez-vous sur l'annuaire reseau-amap .org.
Optez pour un potager urbain
Même si le potager urbain ne vous permettra certainement pas de relocaliser la totalité de votre alimentation, ce dernier – souvent vendu au format carré, en bois ou synthétique, de format réduit – vous offrira néanmoins la possibilité de faire pousser des légumes et des herbes. Largement avantageuse, cette solution est peu onéreuse, et d'après une étude, bénéfique pour la santé et le moral.
La ruche qui dit oui ou comment consommer local
Le principe du site internet La ruche qui dit oui est enfantin : il se propose de faire le lien entre les producteurs locaux, les personnes souhaitant héberger une ruche où vendre des produits et les consommateurs s'y rendant pour les acheter. Pour prendre part à cette aventure, c'est facile : il suffit de passer commande depuis le site internet en semaine et d'aller chercher ses courses un autre jour. À noter que quelques 224 ruches sont aujourd'hui réparties dans toute la France.
Un potager sur votre toit
Vous l'ignorez peut-être mais il est actuellement de plus en plus courant que des potagers soient installés sur les toits des bâtiments. Si cultiver un potager en appartement est depuis quelque temps devenu tendance, le potager urbain sur les toits n'est pas en reste. N'hésitez pas à vous renseigner au sujet de cette pratique pour ainsi procéder à votre tour à la création d'un jardin sur votre propre toit.
Les jardins ouvriers
Si la logique du jardin ouvrier depuis sa création au cours de la révolution industrielle, à savoir garantir à la population des moyens de subsistance nécessaires, s'est considérablement métamorphosée au fil des décennies, ces derniers existent toujours. En règle générale sous la gestion des municipalités, ces jardins ouvriers sont encore aujourd'hui une solution optimale pour cultiver ses propres fruits et légumes.
Mais aussi…
Il est beaucoup plus évident qu'on ne le croit de dénicher quelques producteurs locaux sur les marchés, et ce d'autant plus lorsqu'on vit dans une petite ville. N'hésitez donc pas à prendre contact avec votre mairie pour prendre connaissance des horaires des marchés de votre ville.
Vous possédez d'ores et déjà un potager mais souhaitez varier votre consommation de fruits et légumes. Pourquoi ne pas, dans ce cas, opter pour des échanger avec d'autres cultivateurs ? Dans cette optique, la solution optimale est de se rendre sur le site internet trocalimentaire.com. Vous y trouverez facilement votre bonheur, qu'il s'agisse de troc de fruits, de poissons, de semences ou encore de plants. À noter enfin la possibilité de se faire prêter un jardin.
Saviez-vous que les cultivateurs ouvrent régulièrement au public leurs champs à la cueillette ? Pommes, fraises, courgettes, oignons, fleurs… les consommateurs sont invités à arpenter le domaine et à se servir à volonté moyennant un prix d'entrée compris entre 5€ et 20 €, et ce dans une ambiance on ne peut plus conviviale. À noter que le site internet chapeaudepaille.fr regroupe l'ensemble des champs ouverts à travers l'Hexagone.
Sources : Amap, Passeportsante, Laruchequiditoui, trocalimentaire, chapeaudepaille
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