Acheter une trottinette électrique et gagner de l’argent avec Pony / Istock.com - skyNext

Acheter une trottinette électrique et gagner de l’argent avec Pony

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Circuler en ville sans toutefois générer des gaz nocifs pour l’environnement, c’est possible. Outre le simple fait de marcher à pied et donc de délaisser les véhicules à essence, les vélos et trottinettes électriques sont en plein essor. Rapides et pratiques, ils présentent principalement l’avantage de respecter l’environnement. Pony, un opérateur français de trottinettes électriques basé à Angers, propose, en plus, de gagner de l’argent en devenant le propriétaire de l’un de ses engins.

Les trottinettes électriques sont de plus en plus nombreuses à circuler. La plupart des opérateurs les proposent en libre-service, moyennant un frais de déverrouillage et de location à la minute. Pony, l’un d’eux, se distingue par son modèle participatif. La start-up angevine met ses trottinettes en vente à des particuliers. Ces derniers reçoivent ensuite la moitié des revenus rapportés par la location.

Pony, une entreprise en plein développement

Face aux embouteillages et à la pollution croissante de l’air, la prise de conscience quant aux enjeux environnementaux s’accroit. Les moyens de transport respectant l’environnement se font ainsi une place et le vélo électrique a le vent en poupe. Surfant sur cette tendance, la start-up Pony a été créée par Paul-Adrien Cormerais et Clara Vaisse. Il s’agit d’un opérateur de vélos et de trottinettes électriques en libre-service, le seul qui soit basé en France. En effet, le siège de la société se situe à Angers où 150 trottinettes électriques Pony sont en circulation depuis décembre 2018. Après avoir pris d’assaut Bordeaux en juin 2019, Pony s’attaque à la capitale et se porte candidat au prochain appel d’offres de la Mairie de Paris. Celui-ci ne retiendra que trois opérateurs de trottinettes pour la ville.

Faire gagner de l’argent aux particuliers

Avec Pony, le modèle économique diffère des autres start-ups de micromobilité. En effet, plutôt que de simplement louer ses trottinettes électriques, l’entreprise angevine partage ses revenus avec les utilisateurs. Toutefois, il ne s’agit pas de n’importe lesquels, uniquement de ceux ayant acheté une des trottinettes pour en devenir le propriétaire. Ces derniers, baptisés “Pony Angels” ont le choix entre mettre leur propriété à disposition des autres ou la privatiser via l’application. “On essaie de créer un modèle qui réconcilie les gens avec la trottinette”, explique Paul-Adrien Cormerais. Ce dernier ne manque pas d’insister sur le caractère abordable et rapide de ce mode de transport privilégié pour aller au travail.

Un partage de revenus efficace

Déjà implanté à Angers et Bordeaux, mais aussi à Oxford, la start-up Pony assure l’efficacité et la rentabilité de son modèle économique particulier. L’initiative est d’ailleurs soutenue par Xavier Niel, le grand patron de Free. Ainsi, pour le prix de 720 €, un utilisateur peut devenir un Pony Angels et gagner en retour “entre 130 et 150 € par mois”, selon le co-fondateur. À ce rythme, le propriétaire peut se voir rembourser le prix d’achat après seulement quelques mois. En outre, ce modèle économique “a divisé par trois le vandalisme et par huit les coûts de gestion”, confie Paul-Adrien Cormerais. Il ne reste plus à la start-up qu’à gagner la confiance de la Mairie de Paris, concurrençant ainsi les vélos et trottinettes Jump d’Uber.

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