Auto : les voitures autonomes débarqueront en France dès 2020 / iStock.com - metamorworks

Auto : les voitures autonomes débarqueront en France dès 2020

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Ces dernières années, de nombreux constructeurs automobiles se sont concentrés sur le développement de modèles sans chauffeur. Les différents tests en cours prouvent que l’avènement de ce type de véhicule n’est plus qu’une question de temps. Les autorités françaises ont ainsi préparé diverses mesures pour les accueillir dès 2020.

Les outils de stationnement numérique représentent une contribution majeure de la technologie à la facilitation de la circulation urbaine. Toutefois, les voitures autonomes apportent un changement radical dans ce secteur. De ce fait, les autorités doivent anticiper cette révolution en mettant en place des dispositifs adaptés avant 2020.

Feuille de route concernant les véhicules sans chauffeur

Pour être en phase avec les avancées des constructeurs en la matière, le gouvernement a dressé une feuille de route pour recevoir les véhicules autonomes sur les routes françaises dès 2020. Ils auront ainsi le droit de rouler d’ici deux ans grâce à diverses révisions de la législation. Toutefois, certains types de voiture ne sont pas encore concernés par ces nouvelles lois. Ces modifications de la législation tiennent par ailleurs compte de la méfiance vis-à-vis des voitures autonomes et prévoient des mesures adaptées en matière de sécurité.

Classement des voitures autonomes

Actuellement, il existe cinq catégories de voitures autonomes. La première regroupe les modèles à assistance automatique (ex. : assistance à la manœuvre, sur route, etc.). Ils circulent sur les routes depuis quelques années et ne posent aucun problème majeur en matière de législation. En effet, le conducteur reste le seul maître à bord, mais reçoit de l’aide en temps voulu.

La catégorie 5, en revanche, englobe toutes les voitures roulant vraiment sans chauffeur. Ainsi, seuls les passagers occupent l’habitacle. Ils n’ont aucun contrôle sur les commandes du véhicule. En principe, le volant est même superflu sur ces modèles. Selon Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, cette catégorie requiert encore quelques années d’étude pour être correctement encadrée. Néanmoins, les autorités ont prévu des tests pour 2019.

Réformes nécessaires

Pour des raisons techniques, la feuille de route du gouvernement concerne surtout les voitures autonomes figurant dans les catégories 3 et 4. Dans ces deux cas, l’automobiliste a la possibilité de passer en conduite automatique, mais peut reprendre le volant à tout moment. Sur certains modèles, la voiture est aussi capable de fonctionner de manière autonome sur certaines portions du trajet.

Afin de s’adapter à ces innovations, les autorités françaises envisagent de revoir le Code de la route. Des cellules de réflexion sont dédiées à ce projet et devront présenter leurs travaux avant fin 2018. Ces équipes se penchent également sur les problèmes de responsabilité en cas d’accident mortel et tentent de répondre à des questions telles que "Qui sera tenu responsable ? le passager ? le constructeur ? le développeur de logiciel ?". La Haute responsable pour la stratégie nationale de développement des véhicules autonomes, Anne-Marie Idrac, souligne également l’obligation des constructeurs d’informer en détail les consommateurs sur le fonctionnement de chaque modèle.

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