Cette découverte risque de faire plaisir à beaucoup de personnes. Des chercheurs européens auraient découvert un traitement capable d’interrompre la dépigmentation de nos cheveux. Dans une société où l’apparence est importante, camoufler le moindre cheveu blanc à l’aide de teinture pourrait bien n’être qu’un lointain souvenir.
Il se pourrait que l’on dise adieu à nos cheveux blancs si l’on en croit l’étude publiée dans la revue biologiste the FASEB Journal. Des chercheurs de l’Institute for Pigmentary Disorders auraient découvert un traitement afin de lutter contre le blanchissement des cheveux.
Le stress : cause du blanchissement
L’expérience a d’abord été réalisée sur 2411 personnes souffrant de vitiligo, une maladie entraînant la dépigmentation de la peau. Ils ont observé que les cils et la peau retrouvaient leur couleur naturelle.
Comme l’expression le dit elle-même "se faire des cheveux blanc" serait dû surtout au stress que nous subissons. Les chercheurs auraient effectivement conclus que le développement des cheveux blancs viendrait d’un "important stress oxydatif". L’accumulation de peroxyde d’hydrogène dans le cheveu serait responsable de sa coloration blanche.
Un traitement jusqu’à la racine
Le remède proposé par les chercheurs relève d’une enzyme appelée PC-KUS activée par les UVB. Au contact des rayons du soleil, elle serait capable d’inverser le processus de blanchissement du cheveu. Au lieu de s’éclaircir jusqu’à devenir blanc, le follicule pileux retrouverait sa pigmentation naturelle. Cette avancée scientifique ne s’arrête pas seulement à la notre chevelure, mais aussi au traitement de la peau, les chercheurs affirment que ce même processus est capable de guérir du vitiligo.
A l’inverse ce sont les teintures qui ont du souci à se faire, les chercheurs affirment que pour la première fois "un traitement qui prend le problème à la racine est en cours de développement". Il ajoute que ce n’est pas qu’un souci esthétique pour les personnes, mais un problème social dont le traitement peut radicalement changer la vie des gens.
Sources : Le Parisien ; La Voix du Nord