Un médecin légiste Néo-zélandais a récemment rendu sa conclusion au sujet du décès d'une femme en 2010. Le résultat est sans appel : la mort de cette dernière est substantiellement relative à une consommation excessive de Coca Cola. La société américaine Coca Cola ne peut toutefois pas être tenue pour responsable.
D'après une information rapportée par la BBC, un coroner de Nouvelle Zélande – entendez par là un fonctionnaire chargé de mener une enquête sur les décès suspects – a fait savoir que l'absorption d'importantes quantités de boisson gazeuse était un "facteur substantiel" dans la mort d'une néo-zélandaise de 30 ans. Autrement dit : boire plusieurs litres de Coca Cola par jour expose le consommateur à de graves dangers en termes de santé.
Dans sa conclusion, le coroner David Crear indiquait notamment qu''en examinant tous les facteurs, il est peu probable que Natasha Harris serait morte de la manière dont elle est morte, au moment où elle est morte sans sa consommation de très larges quantités de Coca Cola".
Selon la BBC, Natasha Harris, la néo-zélandaise décédée il y a près de trois ans d'un arrêt cardiaque, absorbait près de 10 litres de Coca par jour. Ce qui représente deux fois le taux limite de caféine et pas moins de 11 fois les apports en sucre habituellement recommandés. Suite à la publication de l'information, le groupe Coca Cola a réagi en indiquant qu'il n'était pas possible de prouver que la boisson avait entrainé la mort de Natasha Harris.
Une addiction aux sodas
D'après la famille de la victime, la néo-zélandaise avait petit à petit été sujette à une sorte d'addiction au Coca Cola. À tel point que des symptômes tels que les tremblements avaient été remarqués en cas de privation. En outre, la jeune femme avait été contrainte de se faire arracher de nombreuses dents compte tenu des carries qu'elle avait développées. Et certains de ses enfants étaient nés sans émail dentaire.
Bien que le coroner David Crear ait estimé que Coca Cola ne pouvait être tenu responsable de la consommation excessive de ses clients, il a néanmoins appelé les producteurs de sodas à mentionner distinctement aux consommateurs les risques encourus en cas d'absorption trop importante de sucre et de caféine.
À noter que les boissons dites "light" comme le Coca Cola Light ont été épinglées début février par la revue American Journal of Clinical Nutrition et par une étude menée par des chercheurs français. Principal motif : ces dernières seraient associées à un risque plus élevé de développer un diabète. Ainsi, 1,5 litre/semaine suffirait à accentuer le risque de 59 %.
Sources : BBC, Huffington Post, 20minutes