Comment alarmer son patron lorsque ça ne va pas au travail ?
Publié leLe bien-être au travail est un facteur de performance. Cependant, une recrudescence des cas de burn-out a été observée au sein des entreprises au cours de ces dernières années. Sous le poids du stress, de plus en plus de salariés cèdent à la dépression professionnelle et plongent dans un état de mal-être profond. Beaucoup craignent d’en parler avec leur patron, de peur de ne pas être pris au sérieux.
En cas de problèmes susceptibles d’impacter négativement l'activité professionnelle, il est important de mettre les choses au clair avec sa hiérarchie directe. Une présentation objective de la situation et des propositions concrètes de solutions sont quelques-uns des points nécessaires à aborder durant cet entretien. Zoom sur la bonne manière d’aborder cet échange souvent délicat.
Prévoir une autoévaluation, anticiper le dialogue
Le bien-être des salariés est un critère de taille dans le bon fonctionnement d’une entreprise. Elle implique transparence et honnêteté envers son boss. Ainsi, si les choses vont mal, il ne faut surtout pas hésiter à lui en parler. Cependant, comme il s’agit d’un sujet délicat, une solide préparation préalable s’impose. Le salarié concerné devra notamment penser à :
- Préparer son discours : parler de son mal-être au travail à son patron ne s’improvise pas. Pour éviter les effusions émotionnelles, une présentation factuelle et objective des différents facteurs professionnels, suivie des répercussions sur son travail et sa productivité, est une bonne manière de procéder.
- Préparer une rétrospective : il s’agit là d’une façon pour le salarié de prouver son sérieux, sa proactivité et son implication dans la démarche.
Adopter une posture professionnelle et un bon état d’esprit
Alors que les cas se multiplient, le burn-out n’est pas encore reconnu comme une maladie professionnelle en France. De nombreuses études révèlent un nombre faramineux de salariés qui en souffrent silencieusement. Pour espérer résoudre les choses, il faut rompre cette passivité, prendre son courage à deux mains et toquer à la porte du boss pour en parler. Le salarié doit, dans l’idéal, éviter de se présenter avec une mine renfrognée, et adopter autant que possible une attitude professionnelle. Éviter, ainsi, de s’affaler dans son siège ou se pencher vers l’avant : une posture droite, les jambes décroisées est à privilégier. Beaucoup craignent l’issue de cet échange, pensant qu’en parler au patron ne leur sera pas d’une grande utilité. Pourtant, s’il s’agit d’un manager facilitateur, bienveillant et à l’écoute, les choses ne pourront que bien se dérouler.
Proposer des solutions pour remonter la pente
L’objectif de cet entretien ne se résume pas à alléger le cœur et les émotions du salarié. Il s’agit aussi de mettre en place des dispositions concrètes pour l’accompagner dans sa reprise. Si la situation est liée à de l’insatisfaction au travail, cet échange ouvert avec le patron est l’occasion idéale pour en faire part. En amont de l’entretien, le salarié devra déjà avoir imaginé les options de résolution qui, selon lui, permettront le déblocage de sa situation. Il peut s’agir d’une réorganisation partielle du temps de travail ou d’une mise en place du home office pour plus de souplesse, du moment que cela aide le salarié à remonter.
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