Champignons : nos astuces pour une cueillette sans écueils
Publié le - Mis à jour leL’automne est la saison toute désignée pour la cueillette des champignons. Problème : gourmands et amateurs ramassent parfois à tort et à travers certaines espèces poussant en abondance, le tout sans conscience écologique et en mettant leur santé en danger. Quelques écueils sont donc à éviter pour respecter sa santé, la loi et l’environnement. Tour d'horizon.
Attention aux intoxications !
L’institut de veille sanitaire (InVS) tire la sonnette d’alarme suite aux trop nombreuses intoxications du mois dernier, et appelle à la vigilance des cueilleurs. Il est conseillé de ne cueillir que les champignons que l’on est capable d’identifier, ou de faire vérifier l’intégralité de la récolte par un pharmacien ou mycologue. Les endroits particulièrement pollués, comme les bords de route, sont de toute évidence proscrits. De plus, il est déconseillé de mélanger les espèces dans le même panier de récolte, ou encore d’utiliser un sac en plastique, dans lequel les bactéries se propageraient rapidement.
Les symptômes d’une intoxication se déclarent dans les 12 heures suivant la consommation du champignon. Il faut alors contacter au plus vite un centre antipoison ou le 15, le mieux étant d’être en mesure de préciser quelle espèce a été ingérée.
Respecter la loi et la forêt
Ce sont dans les endroits les plus chauds et humides des forêts que l’on observe la plus grande diversité de champignons. Il faut préférer les spécimens jeunes en évitant de les arracher du sol, afin de ne pas empêcher une nouvelle fructification.
Contrairement aux idées reçues, en France, la forêt n’appartient pas à tout le monde ! Trois quarts des forêts appartiennent en effet à des particuliers. Le reste appartient à l’État ou aux collectivités territoriales, sous l’égide de l’Office national des forêts. Il faut donc consciencieusement respecter les lieux.
De plus, il n’est pas permis de cueillir autant de champignons qu'on le souhaite. Selon le Code civil, ils appartiennent au propriétaire de la forêt dans laquelle ils se trouvent. Son autorisation est toujours préférable. À défaut, des arrêtés préfectoraux précisent l’étendue du territoire de cueillette, les champignons et la période concernés, les quantités à respecter… Ces arrêtés sont publiés dans les journaux locaux ou affichés dans les mairies et préfectures des communes.
Le ramassage occasionnel pour consommation personnelle reste le plus souvent toléré en forêt publique et privée. Quand la récolte est plus intensive et plus régulière, elle peut faire l’objet d’un permis, sur décision du propriétaire des lieux. Cela protège l’écosystème des abus. Dans les Landes et en Midi-Pyrénées, un bilan très positif a été observé suite à plusieurs années d’application de ce système.
Chaque année à l’automne, des week-ends ludiques sont organisés en forêt avec des mycologues confirmés, des moniteurs et des gardes forestiers. Une bonne occasion de s’initier entre amis ou en famille au ramassage responsable.
Sources : Le portail des forestiers, l’Atlas des champignons
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