Dengue, chikungunya… un risque de contamination jugé durable en France
Publié le - Mis à jour leLe dernier bulletin de l’institut de veille sanitaire (InVS) juge le risque d’être contaminé par le chikungunya ou la dengue comme étant durable, en France métropolitaine. Un phénomène qui s’explique par la présence du moustique tigre sur une partie importante de l’Hexagone.
Qu’elle semble loin l’époque où la dengue et le chikungunya se contractaient uniquement dans les pays chauds. Désormais, comme le rappelle l’institut de veille sanitaire (InVS), il est toujours plus probable qu’il en soit de même en France. Pourquoi ? Parce que le moustique tigre, à l’origine de ces deux pathologies, ne cesse de se multiplier en métropole.
En réalité, celui-ci est présent depuis 2004 dans les Alpes-Maritimes, le Var et en Haute-Corse. Mais il se trouve aussi dorénavant dans le Sud de la France, le plus souvent dans le Sud-est et jusqu’au niveau du Rhône et de l’Isère. Problème : il y a peu, le moustique a également été identifié dans le Nord et l’Ouest. Ce qui veut dire qu’il s’y reproduira probablement sur le long terme prochainement.
Un risque durable sur le territoire français
Ainsi, pour l’InVS, les risques de contracter des maladies telles que la dengue et le chikungunya en France ne feront à l’avenir que croître. Une situation qui s’explique aussi par l’intensification de la circulation internationale. À noter par exemple qu’en 2014, 2 327 cas importés de chikungunya ont été relevés dans l’Hexagone, et 953 de dengue. Mais l’augmentation des cas est également de mise dans le cas de ceux touchés en France métropolitaine : 4 cas de dengue ont été mis au jour en région PACA, et 11 de chikungunya aux alentours de Montpellier.
Un moustique particulièrement difficile à déloger
L’Aedes Albopictus, qui provient d’Asie du Sud-est, est un moustique difficile à neutraliser. D’ailleurs, aucun moyen efficace ne permet aujourd’hui de s’en débarrasser. Or, l’ennui est que tout est réuni en France pour permettre sa dissémination. D’autant plus que les voyageurs introduisent souvent des virus, et que la population dispose d’un système immunitaire favorisant la contamination.
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