Des arbres pour lutter contre le réchauffement climatique et la pollution

Sous la menace grandissante du réchauffement climatique, les solutions visant à en contrecarrer les effets fusent de partout. En tête de liste, la préservation des forêts et le reboisement demeurent la démarche plébiscitée pour aborder efficacement la crise écologique actuelle. Piliers incontournables dans l’élimination du gaz carbonique et autres polluants à risque, les arbres sont loin de n’être qu’esthétiques. L’absorption de CO₂ produit par leur feuillage, en plus de réduire la pollution de l’air, contribue à atténuer la température ambiante.

La végétation occupe indéniablement un rôle majeur dans la lutte contre les changements climatiques. Face aux catastrophes écologiques qui s’enchaînent, un reboisement massif, sérieux et rigoureux est l’étape cruciale dont dépend le salut de la société humaine. Zoom sur les enjeux.

Purificateurs d’air et régulateurs de chaleur

À l’heure où nous parlons, la ville la plus au nord de la planète, épicentre du réchauffement climatique, subit les conséquences dévastatrices de la passivité humaine face à la crise environnementale. Pourtant, le point de départ dans la lutte contre ce phénomène dégradant n’a rien de bien compliqué : un reboisement massif. Les arbres s’avèrent des alliés redoutables contre la hausse effrénée de la température planétaire. Compte tenu de leur capacité à assimiler le CO₂, ces derniers constituent de véritables purificateurs d’air. Bien entendu, quelques arbres ne suffiront pas à produire cet effet. Rien qu’en France, quelque 70 millions d’arbres vont devoir être plantés sur une période de 30 ans, selon un récent rapport déposé au ministère de l’Agriculture. Cela revient à demander à chaque habitant de l’Hexagone de planter un arbre pour contribuer à la lutte contre le réchauffement planétaire.

Certains arbres plus efficaces que d’autres

Si les arbres, en général, sont vantés pour leur capacité à absorber les polluants présents dans l’air, force est d’admettre que certaines essences excellent davantage dans ce rôle. Certes, le reboisement est une solution incontournable contre le réchauffement climatique, d’où la tendance des grandes villes à planter des arbres en nombre. Néanmoins, tant qu’à faire, les scientifiques suggèrent de procéder à une sélection judicieuse des meilleures espèces d’arbres pour maximiser l’effet voulu. En effet, selon des chercheurs américains de l’université Rice, les super-arbres, tels que les sycomores ou les chênes verts, auront davantage d’impact que des essences classiques comme le pin. Au-delà de leur efficacité à capter le CO₂, les espèces considérées les plus efficaces sont évaluées suivant leur besoin en eau ou encore leur capacité à fournir de l’ombre.

Limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C

Les arbres jouent un rôle clé dans la fortification de la planète face au déclin environnemental. Plus concrètement, reconstituer les forêts sinistrées et reboiser les zones dénudées contribuent de manière significative à l’atteinte des objectifs fixés par l’Accord de Paris en 2015. Ce dernier plafonne à +1,5°C le plafond de non-retour au-delà duquel la Terre aura atteint son point de rupture. Planter des arbres va notamment permettre de rester dans les clous en créant des puits de carbone pour contrebalancer la pollution massive générée par les activités humaines.