Le ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon vient de le réaffirmer dans l'optique de la refondation de l'école : les écoliers feront prochainement leurs devoirs à l'école. "Ce qui n'empêchera pas les parents", s'ils le désirent, "de travailler avec leurs enfants", a-t-il ajouté.
Visant à résorber les inégalités entre élèves, ce projet de devoirs à l'école ne plait décidément pas à tout le monde. Pire : certains parents voient là une intention délibérée de l'État de réprimer leur engagement pour leurs enfants. Le ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon s'en explique : "Aujourd'hui, beaucoup d'enfants n'ont pas la chance d'avoir (…) à la maison des gens qui peuvent les aider". D'autres parts, leurs journées "sont déjà très chargées", avec parfois plus de six heures de cours. Ce qui dépasse largement les recommandations de nombreux médecins. Pour remédier à ces dysfonctionnements, des plages horaires consacrées aux devoirs vont à l'avenir s'intégrer directement aux heures de cours, allégeant ainsi les journées des enfants. De quoi laisser aux enfants davantage de temps libre à partager avec leurs parents.
À noter que des activités comme le sport et l'éducation artistique vont aussi être développés à l'intérieur de l'école, bénéficiant ainsi à tous les enfants.