Pourquoi ne pas s’accorder des vacances tout en respectant sa planète ? La journée de la Terre c’est aujourd’hui, une bonne raison pour se pencher sur cette forme de tourisme alternatif. Avec près d’un milliard de touristes voyageant à travers le monde, devenir globe-trotter n’est pas toujours bénéfique pour la planète. Le tourisme durable propose de valoriser les territoires locaux et de voyager d’une façon plus écologique et solidaire.
Le tourisme est un secteur clef pour un pays, à la fois créateur d’emplois et générateur de richesse, il devient moins bénéfique une fois qu’on le relie au développement durable. De nombreux facteurs font du tourisme un point noir en termes de démarche responsable : emplois peu qualifiés, richesse inégalement réparties, sans compter les déplacements touristiques sur le territoire français qui génèrent près de 30 millions de tonnes de CO2 par an. Allier tourisme et écologie devient donc primordial aujourd’hui.
Qu’est ce que le tourisme responsable exactement ?
Ecotourisme, tourisme responsable, tourisme équitable, tourisme responsable, tourisme solidaire… Même si elle possède plusieurs appellations, cette forme de tourisme alternatif allie solidarité et tourisme. L’Organisation mondiale du Tourisme définie cette forme de voyage comme devant être supportable à long terme sur le plan écologique, viable sur le plan économique et équitable sur le plan éthique envers les populations locales.
Avec près de 83 % des Français qui choisissent une agence ayant une démarche responsable, certaines consciences semblent s’éveiller pour voyager vert. Pourtant le tourisme responsable ne pèse que 5 % dans son secteur relate le quotidien 20 minutes. Cette forme de tourisme doit donc encore attirer.
Rompre les clichés
Pour s’ouvrir à tous type de touristes, l’écotourisme doit s’intégrer à tous les secteurs. Mais il doit avant tout rompre avec un stéréotype qu’on a tendance à trop facilement lui donner. En effet, beaucoup s’imaginent que des vacances solidaires sont synonymes de dépenses plus onéreuses et de confort minimal. Cette croyance est d’autant plus forte avec la crise et la diminution du pouvoir d’achat qui rende les produits bio beaucoup plus chers.
La solution est donc d’offrir plus d’informations sur cette forme de tourisme et de montrer qu’il y’en a pour tout les goûts et surtout pour tout les prix. L’intérêt étant d’allier plaisir et développement durable. Le Guide du routard s’est d’ores et déjà mis à la page puisqu’en mars dernier est apparu la deuxième édition d’un guide responsable qui ravira les touristes désirant un retour aux sources.
Mettre en valeur les régions locales
L’écotourisme peut plaire à beaucoup aujourd’hui, les populations urbaines actuelles ont tendance à se tourner vers la campagne, l’écotourisme devient donc une bonne alternative pour renouer avec les produits locaux.
Cette forme de voyage écologique a aussi un lien avec le tourisme déconnecté, stress, sollicitations extérieures… Retourner à une vie plus saine le temps de vacances attire beaucoup les chefs d’entreprises, cadres, artisans et professions intermédiaires.
En Auvergne, à Paris ou en Bretagne, la France possède bon nombre de régions engagées dans le tourisme responsable. Le Bretagne est d’ailleurs plutôt bonne élève dans ce secteur puisqu’elle est même certifiée du label Green Globe, un titre qui évalue les régions selon des critères liés au développement durable, l’environnement et le patrimoine culturel.