Education : fesser les enfants est désormais puni par la loi
Publié leLe 22 décembre 2016, le parlement a adopté la loi Égalité et Citoyenneté qui interdit toute forme de châtiment corporel, y compris la fessée. Pourtant, 85% des parents y ont recours pour corriger leurs enfants.
Si la plupart des parents considèrent la fessée comme un bon moyen d’asseoir leur autorité, les partisans de cette nouvelle loi pensent que cet acte constitue une violence envers les enfants. D’après eux, il n’y a pas lieu de distinguer petites et grandes violences.
Toute forme de violence interdite
D’après l’Observatoire de la violence éducative ordinaire ou OVEO, cette loi interdit non seulement les châtiments corporels, mais aussi tout traitement dégradant ou humiliant. Ainsi, pincer, gifler, fesser son enfant ou lui tirer les oreilles est désormais interdit. Cette loi bannit également les mots blessants, la privation de nourriture ou le fait de contraindre son petit à adopter une position inconfortable.
Aucune sanction
Si le texte est désormais inséré dans le Code civil et le livret de famille, il n’a cependant qu’une valeur symbolique. En effet, la loi Égalité et Citoyenneté ne prévoit aucune sanction contre les parents qui continuent d’éduquer leurs enfants à l’ancienne. D’après Laurent Rossignol, ministre des Familles, l’objectif est surtout d’inciter les parents à changer de comportement et de mentalité. En tout cas, avec cette nouvelle loi, la France n’est plus en violation de l’article 17 de la charte européenne des droits sociaux.
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