Alors que la baignade est un moment d’épanouissement conseillé pour les jeunes enfants, il semblerait que le chlore, indispensable pour l’hygiène des piscines, soit menaçant pour la santé de nos jeunes enfants. D’après une étude, l’exposition au chlore chez l’enfant de trois mois accroît le risque de développer une allergie aux acariens.
L’étude relatée par le journal belge Le Soir a de quoi alarmer. Le Centre de toxicologie et de pharmacologie appliquée de l’UCL (Université Catholique de Louvain) aurait découvert que l’exposition au chlore des bébés de moins de trois ans favoriserait l’apparition d’allergies.
Des allergies aux acariens
Selon les chercheurs, l’exposition de 30 heures non consécutives mais rapprochées pour un enfant de moins de trois ans multiplierait par trois le risque qu’il développe une allergie aux acariens. Et plus le temps d’exposition augmente, plus le risque devient élevé : au bout de 70 heures de baignade dans le chlore, le risque est quadruplé. L’autre danger que relève cette étude est la précocité de l’allergie, celle-ci peut en effet se déclarer dès l’âge de sept ans.
Les chercheurs ont mené une expérience avec des enfants. Ils ont placé un stick dans leur nez, puis les ont analysés afin de savoir s’ils possédaient des anticorps aux poussières d’acariens. Ils ont de plus étudié la teneur du monoxyde d’azote exhalé par l’enfant afin de prédire les risques d’asthmes et de rhinites allergies.
Limiter le temps de baignade
En Belgique, le Conseil Supérieur de la Santé a réagi en indiquant que les enfants d’un an sont plus vulnérables au chlore que les adultes. Ils rappellent également que leurs muqueuses sont hyperactives et que leurs poumons sont encore immatures. Ainsi, même si les baignades sont bénéfiques, ils préconisent aux enfants de moins d’un an d’éviter de côtoyer le chlore.
En ce qui concerne les jeunes enfants en général, ne les privez pas du bien être qu’occasionne une baignade, mieux vaut surveiller les temps de baignades et choisir des piscines contenant moins de chlore ou étant traitées différemment.
Source : Topsanté ; Rtl.be