43 % des personnes interrogées dans le cadre d’un sondage citent la surcharge de travail à accomplir comme le premier facteur de stress en milieu professionnel. Ce sondage a été réalisé par Opinionway pour les Editions Tissot, spécialistes du droit du travail. Il a été rendu public aujourd’hui.
12 % des sondés avouent utiliser l’argument du stress au travail comme un argument afin d’obtenir des compensations (amélioration de l’environnement professionnel, requalification des objectifs et répartition des charges à accomplir) de leur hiérarchie. Ce stress peut être inhérent à leur charge et environnement professionnel, mais peut également provenir de la vie privé du salarié, en jouant un rôle négatif sur son humeur et sur sa capacité de travail. Ils sont 11 % à reconnaître complètement cet impact, et 39 % à estimer son influence incapacitante comme réelle.
Pression de la hiérarchie, de la clientèle et de la dégradation du marché de l’emploi
Ce sondage sur les facteurs de stress en milieu professionnel a été mené en ligne auprès de 1 002 salariés, tant du privé que du public, du 24 octobre au 5 novembre dernier. Les sondés y citent en seconde position la pression hiérarchique, pour 41 % d’entre eux, puis la peur d’être licencié, associé à la bonne santé de l’entreprise (dans le secteur privé) et du marché de l’emploi en général (32 %). 30 % des individus interrogés expliquent que l’ambiguïté des responsabilités et rôles de chacun au sein de l’entreprise les inquiètent plus que tout, alors que 29 % d’entre eux se disent obnubilés par les résultats attendus. 27 % avouent être sous pression à cause des contraintes organisationnelles et 20 % sont très tendus face à la pression des clients. Enfin, 18 % indiquent que les rapports entre collègues sont pour eux sources de tension, et 16 % se disent insatisfaits et inquiets face au manque de confort de travail.
Ce sondage montre que le stress au travail s’est aggravé ces dernières années, causé par, entre autres causes, la précarisation du marché de l’emploi.