Le nombre de personnes concernées par des débits frauduleux sur leur compte bancaire a augmenté régulièrement, depuis 2010. C’est ce que souligne une étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), qui rapporte par ailleurs 800 000 escroqueries bancaires récentes.
Une étude publiée mardi 1er septembre par l’ONDRP met en évidence une hausse des escroqueries bancaires, en moyenne inférieures à 240 euros. Tant et si bien que récemment, 800 000 ménages se sont dit victimes de pareil phénomène. À noter que l’analyse descriptive de l’ONDRP concerne les déclarations des ménages français portant sur des escroqueries bancaires, sur la base d’enquêtes réalisées entre 2011 et 2014.
Souvent des achats sur internet en cause
Dans le détail, l’ONDRP souligne que les ménages victimes de débits frauduleux sur leur compte bancaire ont augmenté continuellement depuis 2010. L’occasion de mettre par ailleurs en évidence que la moitié des ménages touchés affirment avoir subi un préjudice dont le montant n’atteint pas 240 euros. D’autre part, pas moins des deux tiers des personnes concernées admettent ignorer le procédé utilisé par le ou les auteurs de l’escroquerie.
Néanmoins, parmi ceux ayant réussi à identifier le mode opératoire, un tiers se sont vus subtilisés leurs informations bancaires lors d’un achat sur internet, toujours d’après l’étude. Or, à l’issue de pareille infraction, 40 % des victimes portent plainte. Et dans les trois quarts des cas, celles-ci sont remboursées par leur établissement bancaire. Des résultats qui diffèrent considérablement des chiffres officiels de la délinquance.