Compte tenu de la soudaine baisse des températures, le virus de la grippe intestinale – communément appelée gastro-entérite – fait son arrivée. Même si l’Institut de veille sanitaire (InVS) ne parle cependant pas encore d’épidémie.
Le phénomène est identique tous les ans : dès lors que les températures commencent à descendre, le virus de la gastro-entérite se propage. Or, avec la brusque chute de ces derniers jours, la grippe intestinale commence à faire ses ravages. La Dépêche du midi souligne notamment que 15 % de la clientèle de certains médecins toulousains est touchée par le virus. Un chiffre également constaté par le secrétaire général de l’Union régionale des professionnels de santé, Michel Combier. À noter que les enfants sont tout particulièrement concernés : la maladie se caractérise pour l’heure par des maux de ventre, des nausées et des vomissements.
Le sacro-saint lavage des mains
Néanmoins, l’heure n’est pas encore à la panique, puisque l’Institut de veille sanitaire et le réseau Sentinelles n’ont pas enregistré d’épidémie en métropole ni en Outre-mer. La période de la grippe intestinale ne fait en effet que commencer. Nul doute, pour autant, qu’elle devrait progresser dans le courant du mois de décembre.
Rappelons que pour éviter de favoriser ce phénomène, il suffit de se laver les mains régulièrement et soigneusement, ou encore d’éviter d’embrasser son entourage. Coca, riz ou encore carottes sont par ailleurs conseillés en cas de troubles intestinaux. Quoi qu’il en soit, notez que l’Hexagone fait actuellement face à une pénurie d’anti-vomitif, en particulier le Vogalene/Vogalib – l’alerte avait d’ailleurs été donnée par l’ANSM dès le mois de mai dernier.
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Sources : lci, laepeche