Mardi gras : quelle est l'origine de cette tradition ?
Publié leAncré au cœur même de la société européenne, le Mardi gras est une fête annuelle qui se tient rarement à la même date. Cette célébration, très appréciée des enfants, est associée à une journée colorée de carnaval panaché. Le Mardi gras est aussi l’occasion de se délecter de crêpes et d’autres sucreries à outrance. Au-delà des aspects modernes de cette tradition, son origine demeure globalement inconnue du grand public. Ainsi, avant de célébrer comme il se doit le Mardi gras de cette année, un petit retour historique sur les débuts de cette pratique s’impose.
Le début de l’année est marqué par une succession de festivités. Après le Nouvel An vient la Chandeleur et ses galettes, aussitôt suivies par le Mardi gras, ses carnavals et ses crêpes. Si l’occasion est célébrée à grande échelle à travers toute l’Europe, peu en connaissent la véritable signification. Comme toutes les traditions perpétuées au cœur de la société moderne, le Mardi gras trouve ses origines dans les temps anciens. Zoom sur les détails.
Une célébration païenne du temps de la Rome antique
Tout comme les origines de la Saint Valentin, la fête des amoureux célébrée le 14 février, le Mardi gras est en partie associé à une tradition païenne. Les origines de cette célébration prennent racine dans la société romaine antique. À l’époque, le Mardi gras était fêté dans le cadre de la transition saisonnière de l’hiver à l’été. Coïncidant avec les calendes de mars, la célébration était assimilée au Nouvel An romain. Pour l’occasion, toutes les barrières et les interdits sociaux étaient levés, laissant ainsi place à une journée de transgression et d’excès sous la forme d’un carnaval coloré. Tout le monde se déguisait, se travestissait, portait des masques et devenait, le temps d’une journée, ce qu’ils n’étaient pas.
Une fête influencée par le catholicisme
Au-delà de ses origines païennes, le Mardi gras doit beaucoup de ce qu’il est actuellement à l’Église catholique. En effet, au fil des années, la religion s’est approprié cette célébration. Dès lors, le Mardi gras est devenu une sorte de préambule à la période du Carême. Clôturant la semaine des sept jours gras, cette fête tombe pile la veille du Mercredi des Cendres. Elle représentait alors, pour les croyants de l’Église catholique, la dernière occasion de festoyer avant le jeûne de Pâques, une période de dévotion à Dieu. Comme les festivités étaient interdites durant les quarante jours suivants, le Mardi gras laissait place à un carnaval d’abondance et d’excès où la bonne nourriture était de rigueur. De nos jours, cette fête est suivie, sur le calendrier, par le traditionnel poisson d’avril.
Une journée d’outrance et de transgression
Depuis ses débuts, le Mardi gras a toujours été célébré sous le signe de l’abondance et de l’excès. Des plats considérés excessifs et riches étaient mis à l’honneur tandis que le carnaval de déguisements colorés battait son plein. Cet aspect de la tradition a été conservé au fil des années et perdure encore dans la société actuelle. De nos jours, le Mardi gras rime encore avec crêpes, gâteaux, biscuits, gaufres et beignets à foison. Ces plats étaient initialement placés au cœur de la célébration pour éviter de gâcher les aliments non consommés durant le Carême.
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