Nouvelle grève à la SNCF : 4 trains sur 10 circuleraient
Publié leLe mois de décembre a mal commencé pour la société nationale de chemin de fer (SNCF) qui a aussitôt fait face à une énième grève. Les contrôleurs de train, aussi appelés “agents commerciaux à bord des trains” par la SNCF, en ont été les initiateurs. Le nombre de trains en circulation s’en est trouvé réduit. La mobilisation, qui s’est étendue sur tout le weekend du 2 au 4 décembre 2022, est motivée, entre autres, par des revendications salariales. Les contrôleurs exigent également une meilleure reconnaissance de leur fonction.
Le premier weekend du mois de décembre 2022 a été légèrement perturbé pour les personnes qui se déplacent en TGV et en Intercités. Pour cause, une nouvelle grève a éclaté au sein de la société nationale de chemin de fer (SNCF), annulant 6 trajets sur 10 tout au long du weekend. Tour d’horizon.
Un mouvement initié par un collectif de contrôleurs mécontents
La SNCF n’est pas étrangère aux grèves initiées par les personnels mécontents. Pas plus tard que le 2 décembre dernier, une nouvelle grève a éclaté. Comme toujours, les usagers des trains en ont subi les retombées et se sont retrouvés confrontés à des trains annulés ou retardés. Cette fois-ci, pas moins de 60% des TGV et des Intercités ont été suspendus tout au long du weekend, portant le nombre de trains en circulation à 4 sur 10. Pour cause, les contrôleurs ont décidé de se mobiliser pour faire part de leur insatisfaction vis-à-vis de la façon dont ils sont traités par la SNCF en dépit de l’importance rattachée à leur fonction. La grève est une initiative du collectif national des agents du service commercial trains (CNA), un mouvement de rassemblement de près de 3000 contrôleurs créé en septembre.
Une grève motivée par des revendications salariales
Les contrôleurs sont des éléments de valeur pour la SNCF. En l’absence d’un agent commercial à son bord, un train ne peut pas circuler sur les rails. Pour ces professionnels, l’importance associée à leur statut devrait logiquement se refléter au niveau de leur rémunération. Le collectif des contrôleurs a ainsi exercé son droit de grève pour revendiquer l’intégration des primes d’activité dans le salaire fixe. Les cheminots souhaitent que le montant desdites primes soit inclus dans le calcul de leur retraite. Plutôt que d’accéder directement à leur revendication, la SNCF leur a proposé une augmentation de la prime annuelle de 600 euros et son intégration partielle à compter de 2024. Toutefois, cette proposition n’a pas séduit les grévistes qui menacent également de faire la grève pour le weekend de Noël et du Nouvel An en l’absence de réponse satisfaisante de leurs employeurs.
Les contrôleurs exigent une meilleure reconnaissance
Le métier de contrôleur de train n’est pas une fonction évidente. Avec des horaires de travail irréguliers et atypiques, les contrôleurs se voient souvent privés de la possibilité de rentrer chez eux la nuit à cause du travail et doivent parfois se présenter très tôt le matin. Pour eux, de telles conditions de travail méritent une meilleure reconnaissance de la part de la hiérarchie. Leur revendication est claire : bénéficier d’un traitement à la hauteur de l’importance de leur statut et réclamer au passage une démarche simplifiée de changement de poste en interne.
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